Tableau
Tableau : Saint Antoine ermite
Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Roquefort ; église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption
40245
Roquefort
Église paroissiale Notre-Dame-de-l'Assomption
IA40001467
En ville
Nef, mur ouest, sous la tribune
Peinture
Rectangulaire vertical
Toile (support, en 2 lés) : peinture à l'huile
Toile en 2 lés verticaux, à tissage régulier, clouée sur la rive d'un châssis à traverse centrale ; préparation rougeâtre. Cadre (19e siècle) en bois doré à la feuille sur assiette rouge. Le tableau est fixé au mur par des pitons de fer.
Saint Antoine abbé, en pied, lecture, livre, crucifix, crâne, fouet, rocher, porc
Devant un paysage rupestre, le saint, appuyé sur son tau à clochette, est plongé dans la lecture d'un livre (sans doute la règle des Antonins) ; devant lui, disposés sur un rocher, une croix de bois, un parchemin déroulé, un encrier et une plume, un crâne posé sur un livre et une discipline ; à gauche du saint, son principal attribut, le porc.
Dimensions à l'intérieur du cadre : h = 247 ; la = 171 ; cadre : la = 12.
Toile desséchée et bosselée, crevée en bas à droite par un amas de gravats entre le mur et le tableau ; l'accroc a été grossièrement recousu.
Inscription (peinte)
Inscription (dépourvue de sens) sur le parchemin déroulé.
Lieu d'exécution : Aquitaine, 64, Oloron-Sainte-Marie (?)
Lieu de provenance : Aquitaine, 40, Roquefort, hôpital des Antonins (?)
1er quart 19e siècle (?)
1802
Depuis le 16e siècle au moins, un hôpital existait à Roquefort, sur la rive droite de la rivière d'Estampon. Il dépendait au siècle suivant de la commanderie de Saint-Antoine de Vienne, bien que le service religieux de sa chapelle fût assuré par les cordeliers roquefortais. Lorsque la commanderie et le couvent des cordeliers furent supprimés, peu avant la Révolution, la dévotion à saint Antoine ermite fut perpétuée dans l'église Notre-Dame, au détriment de celle auparavant dédiée à saint Roch, dont la chapelle fut rebaptisée à cette occasion. Le tableau ici étudié, qui proviendrait selon la tradition locale de l'hôpital détruit, semble plutôt une création de l'extrême fin du 18e siècle ou du début du 19e, peut-être inspirée par les nombreuses estampes de l'éditeur parisien Basset représentant le saint ermite. Il pourrait s'agir de l'un des tableaux (au sujet non précisé) fournis à l'église de Roquefort en l'an X par le peintre Bernard Montaut, premier membre connu d'une famille d'artistes actifs à Oloron-Sainte-Marie de la fin du 18e siècle jusqu'aux années 1890 (A.P. Roquefort, registre de fabrique). La comparaison avec les deux toiles livrées par le peintre à la paroisse de Bastennes en 1810, en particulier le 'Saint Barthélemy' (réf. IM40001558), ne contredit pas cette hypothèse.
Propriété de la commune
2006/03/29 : inscrit au titre objet
Arrêté de protection : 18e siècle.
À signaler
Dossier individuel
2008
2008
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