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Plateforme ouverte du patrimoine

le mobilier de l'église paroissiale Saint-André

Désignation

Titre courant

Le mobilier de l'église paroissiale Saint-André

Localisation

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Saint-Justin ; église paroissiale Saint-André

Numéro INSEE de la commune

40267

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Roquefort

Nom de l'édifice

Église paroissiale Saint-André

Référence Mérimée de l'édifice

IA40001470

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Historique

Description historique

Un procès-verbal de visite de l'évêque Sarret de Gaujac en novembre 1751 donne quelques renseignements sur le mobilier de l'église avant la Révolution. Des trois autels (maître-autel, autels de Notre-Dame de pitié dans la chapelle nord et de saint Etienne au sud), seul le premier possédait un décor digne de remarque : le tombeau en maçonnerie était surmonté d'un tabernacle en bois doré avec sa garniture (6 chandeliers et croix), et le retable centré sur un grand tableau du Crucifix doté d'un cadre en bois doré et peint faux marbre. La chaire en bois, 'solide, en état', était apparemment de construction récente. Les deux seuls éléments actuellement conservés de cette époque pré-révolutionnaire sont une cloche datée 1739, parrainée par le comte et la comtesse d'Ambus (réf. IM40002609), et un tableau sur bois du Calvaire d'après Frans I Francken, dont la présence dans l'église n'est toutefois attestée qu'à partir de 1906 (réf. IM40002608). Le mobilier fut entièrement renouvelé dans la seconde moitié du 19e siècle, à l'exception du vieux tableau du maître-autel, qui était apparemment encore en place en 1906 (n° 134 de l'inventaire). Trois nouveaux autels en marbre sont alors installés (les autels secondaires étant désormais dédiés à la Vierge et à saint Joseph), ainsi qu'une clôture de choeur en fonte et une chaire en chêne sculpté, offerte par le curé Tauzin (1884-1929) à la veille de la loi de Séparation. Une seconde cloche est fondue en 1859 par la fabrique montoise Tourmeau, tandis qu'un don de la famille de Marsan et des achats auprès des maisons Poussielgue-Rusand, Favier frères et Berger-Nesme permettent de constituer un ensemble d'orfèvrerie. Le décor est complété à la fin du siècle avec la pose de verrières figurées par le Toulousain L.-V. Gesta et le Bordelais H. Feur (1886-1887). Une partie du mobilier monumental a été supprimée ou rémaniée à la suite du concile Vatican II.

Statut juridique et protection

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Présentation du mobilier

Partie constituante non étudiée

Clef de voûte (3) ; tableau commémoratif des morts ; verrières (2) ; autel (2) ; gradin d'autel ; tabernacle ; confessionnaux (2) ; fonts baptismaux ; bénitiers (2) ; clôture de choeur ; prie-Dieu (2) ; meuble de sacristie ; chandeliers d'autel (4) ; croix d'autel ; pupitre d'autel ; pupitre-thabor ; vase d'autel ; calice ; patène ; encensoir ; navette à encens ; croix de procession (2) ; lanternes de procession (2) ; chemin de croix ; croix ; tableau-reliquaire ; chapes (3) ; étole ; ornements (11) ; fauteuils (2) ; jardinière à fleurs ; statues (9) ; tableaux (2) ; harmonium

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2008

Date de rédaction de la notice

2008

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37