le mobilier de l'église paroissiale Saint-Pierre

Titre courant

Le mobilier de l'église paroissiale Saint-Pierre

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Retjons ; église paroissiale Saint-Pierre

Numéro INSEE de la commune

40164

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Roquefort

Nom de l'édifice

Église paroissiale Saint-Pierre

Référence Mérimée de l'édifice

IA40001465

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Auteur de l'œuvre ou créateur de l'objet

Description historique

L'édifice, saccagé au cours des guerres de Religion comme la plupart des églises voisines, n'a conservé aucun témoin du mobilier et du décor antérieurs à cette époque. Il possède toutefois plusieurs oeuvres intéressantes du 18e siècle, au premier rang desquelles l'ensemble du maître-autel, datable du milieu du siècle grâce à ses ornements de style rocaille (un corps central en chêne ajouté au 19e siècle a été supprimé lors d'une restauration dans les années 1990). Un autre autel du début du 18e siècle, orné d'un rare antependium en cuir peint et accompagné d'une paire de bras de lumière anthropomorphes en bois doré, a été transporté peu avant 1914 de l'église annexe de Lugaut, alors à l'abandon. Enfin, l'église conserve deux piédestaux en bois datés 1771 et deux Christ en croix datables de la même période. L'ameublement est complété dans les premières décennies du 19e siècle avec l'installation d'une chaire à prêcher (surdécorée dans les années 1950) et surtout de deux autels-retables latéraux dédiés à la Vierge et à saint Louis, offerts sous la monarchie de Juillet par des familles de notables. L'essentiel de la vitrerie est fourni en 1900 par le verrier bordelais G.-P. Dagrant, dont les fils et successeurs complèteront le travail en 1920, après l'agrandissement du massif occidental de l'église. Le décor est achevé après la Grande guerre avec l'exécution d'un tableau-monument aux morts par le peintre H. Descorps en 1921, l'achat d'un nouveau chemin de croix en 1924, le don de fonts baptismaux par la famille Cabannes et l'installation d'un ensemble de statues avec leurs piédestaux en chêne doré à l'occasion d'une mission en 1926. Les trois cloches ont été fondues respectivement par le Bordelais Ampoulange en 1828, par Vauthier de Saint-Emilion en 1904 et par le Tarbais Darricau en 1924. Les pièces d'orfèvrerie furent acquises dans le courant du 19e siècle auprès du Bordelais M.-A.-F. Grégoire et des Parisiens M. Thierry, Lethimonnier et Demarquet frères.

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Présentation du mobilier

Partie constituante non étudiée

Tableaux commémoratifs des morts (2) ; tableau commémoratif ; retable ; confessionnal ; troncs (3) ; banc de fidèles ; stalles ; chandelier pascal ; luminaires d'applique d'église (2) ; lustres d'église (4) ; chandeliers d'autel (12) ; clochettes d'autel (3) ; pupitres d'autel (2) ; pupitre-thabor ; vases d'autel (4) ; plateau à burettes ; burettes (2) ; ciboire ; patène ; plateau de communion ; ampoule à huile des malades ; encensoir ; goupillons (2) ; navettes à encens (2) ; seaux à eau bénite (2) ; croix de procession (2) ; ombrellino de procession ; chandeliers d'église (6) ; tour d'autel ; garniture de dais de procession ; chapes (5) ; ornement ; armoire (2) ; consoles (4) ; chandeliers (5) ; groupes sculptés (2) ; statues (10) ; livres (2) ; harmonium ; décorations civiles et militaires (2) ; drapeaux (2)

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2009

Date de rédaction de la notice

2009

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37