calice, patène

Dénomination de l'objet

Calice ; patène

Titre courant

Calice, patène

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Canenx-et-Réaut ; église paroissiale Saint-Saturnin de Canenx

Numéro INSEE de la commune

40064

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Labrit

Nom de l'édifice

Église paroissiale Saint-Saturnin de Canenx

Référence Mérimée de l'édifice

IA40001478

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Sacristie

Catégorie technique

Orfèvrerie

Structure et typologie

Pied (circulaire)

Matériaux et techniques d'interventions

Argent : repoussé, ciselé au trait, ciselé au mat, ajouré, estampage, fondu, gravé, doré

Description matérielle

Calice : pied circulaire avec bâte ajourée à décor estampé, soudée ; noeud ovoïde entouré de deux collerettes ; fausse-coupe pleine ; instruments de la Passion et angelots repoussés et ciselés sur fond amati. Patène : ombilic saillant avec médaillon figuré fondu et rapporté.

Indexation iconographique normalisée

Les instruments de la Passion ; angelot ; ornementation (feuille, perles) Calvaire

Description de l'iconographie

Groupes d'instruments de la Passion suspendus à des noeuds de ruban et reliés entre eux par des cordes : colonne de la Flagellation et échelle, aiguière, bassin de Pilate et dés, croix, clous, lance et porte-éponge en sautoir (sur le pied, en trois groupes), verges, flagellum et gourdin (?), sabre, lanterne sourde et marteau, torches enflammées, lance et bourse aux trente deniers (sur la fausse-coupe, en trois groupes) ; angelots aux ailes déployées : trois sur le pied, le noeud et la fausse coupe, alternant avec les instruments de la Passion ou avec des bouquets de fruits (sur le noeud) ; frise de feuilles trilobées à nervure perlée (fleurs de lys ?) sur la bâte, feuilles nervurées sur le culot du noeud, perles sur les collerettes, frise de festons ou de palmettes découpées sur le bord de la fausse-coupe ; Christ en croix entre la Vierge et saint Jean, sur fond de paysage avec vue de Jérusalem, le tout entouré d'un chapelet de perles : médaillon de la patène.

Dimensions normalisées

Calice : h = 25 ; coupe : d = 9,2 ; pied : d = 15 ; patène : d = 15,2.

Inscription

Poinçon de maître (partiellement illisible) ; lettre-date (?) ; armoiries (gravées, partiellement illisibles)

Précisions sur l'inscription

Poinçon de maître (sous la coupe et sur la patène) : initiales P M (?) entourant un motif illisible et surmontées d'une fleur de lys et d'une couronne ouverte. Poinçon de ville ou lettre-date (?, répétée deux fois) : P couronné (couronne ouverte à trois fleurons). Armoiries (sous le pied du calice ; la moitié inférieure de l'écu est détruite) : écu écartelé avec 9 losanges posés 3, 3 et 3 à senestre (le quartier dextre est mutilé par un rivet, mais on distingue la queue et les pattes postérieures d'un lion rampant) ; couronne ouverte à cinq fleurons et cinq cabochons sur le cercle ; écu entouré de cuirs ou de volutes.

Auteur de l'œuvre ou créateur de l'objet

Personnalités liées à l'histoire de l'objet

Lassalle Bernard François de, baron de Sarraziet (donateur)

Lieu de création

Lieu d'exécution : Ile-de-France, 75, Paris (?)

Siècle de création

2e moitié 17e siècle

Description historique

Cet ensemble calice-patène est d'un modèle courant dans la seconde moitié du 17e siècle (voir, par exemple, celui autrefois conservé à Saint-Germain-Beaupré dans la Creuse). Les poinçons, en partie effacés, sont difficilement identifiables : la présence d'une fleur de lys sur le poinçon de maître semble indiquer une production parisienne, malgré l'absence de grains de remède (peut-être mal insculpés ?). L'orfèvre pourrait être dans ce cas Pierre Masse, reçu maître à Paris en 1639, encore actif en 1690. La lettre-date (?) au P couronné serait alors celle de 1659-1660 ou celle de 1684-1685, avec une plus forte probabilité pour la première, compte tenu du style du décor. L'écu gravé sous le pied du calice, mutilé, est cependant identifiable : les restes d'un lion à dextre et les losanges à senestre correspondent aux armoiries de la famille de Lassalle, qui portait 'écartelé, aux 1 et 4 au lion de gueules, aux 2 et 3 à 9 losanges d'or'. Le donateur est donc très probablement Bernard François de Lassalle (né en 1612, mort après 1689), baron de Sarraziet et co-seigneur de Roquefort, lieutenant-général de Marsan, qui acheta en 1642 aux clarisses de Mont-de-Marsan une partie de la seigneurie de Canenx. Le même personnage devait parrainer en 1696 la cloche de l'église voisine de Roquefort (réf. IM40002581).

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Date et typologie de la protection

2002/12/17 : inscrit au titre objet

Précisions sur la protection

Arrêté de protection : seule est inscrite une patène 'métal doré, diamètre 15 cm, 18e siècle', qui semble correspondre à l'objet ici étudié ; le calice n'est pas protégé.

Intérêt de l'objet

À signaler

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Dossier individuel

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2008

Date de rédaction de la notice

2009

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37