Peinture monumentale
Peinture monumentale de la chapelle sud
Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Mauvezin-d'Armagnac ; église paroissiale Notre-Dame
40176
Gabarret
Église paroissiale Notre-Dame
IA40001500
En village
Chapelle sud
Peinture murale
Enduit (support) : fresque (?)
Les murs présentent les traces d'au moins trois couches successives de peinture : un premier décor figuré, dont d'importants fragments sont visibles au registre supérieur du mur ouest ; une litre funéraire, dont quelques traces subsistent sur le mur nord, au niveau de l'arcade, et dans la partie gauche du mur ouest ; enfin, un faux appareil qui est venu recouvrir l'ensemble à une époque sans doute assez récente. Les ogives de la voûte sont peintes en ocre rouge, la clef en bleu. La palette de la scène figurée du mur ouest est limitée au rouge foncé, à l'ocre rouge, au blanc et au noir.
Scène (femme, agenouillé, orant)
Fragments d'une scène figurée au registre supérieur du mur ouest : on distingue, au centre, la moitié inférieure du vêtement rouge d'un personnage assis, de face ; à gauche, plus bas que la figure centrale, une femme agenouillée en orante, les mains jointes, les cheveux dénoués flottant sur les épaules, vêtue d'une robe ou surcotte à corsage carré et à larges manches garnies de parements de fourrure ; à droite, quelques traces de la partie inférieure d'un autre personnage agenouillé en pendant.
Largeur du mur ouest : la = 533 ; largeur du mur sud : la = 547.
Mauvais état ; fragment
1er quart 16e siècle
Le seul élément datant du décor primitif, dont les traces sont visibles sur le mur ouest, est la robe de la femme orante, à la mode du règne de Louis XII et du début de celui de François Ier, soit vers 1500-1520. La scène, très fragmentaire, représente apparemment un personnage (saint ou divin) trônant au centre et entouré de deux figures agenouillées en contrebas. L'interprétation d'un 'Christ Juge avec la Vierge et saint Jean en intercesseurs' semble infirmée par le costume profane de la figure féminine. Il s'agit plus probablement d'un couple de donateurs, bien que la situation de la femme à dextre soit une anomalie au regard de la coutume. L'histoire de la chapelle qui abrite ce décor, possible fondation des vicomtes de Juliac, seigneurs de Mauvezin, est toutefois trop mal connue pour permettre une identification précise ; la vicomté appartenait au début du 16e siècle à la famille de Pardaillan, avant de passer par mariage aux Béarn-Gerderest en 1532.
Propriété de la commune
À signaler
Dossier individuel
2010
2010
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