Le mobilier de l'église paroissiale Sainte-Marie-Madeleine
Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Hagetmau ; église paroissiale Sainte-Marie-Madeleine
40119
Hagetmau
Église paroissiale Sainte-Marie-Madeleine
IA40001513
En ville
L'actuelle église Sainte-Marie-Madeleine, érigée de 1884 à 1886 en remplacecement de l'ancienne paroissiale Saint-Girons vouée à la destruction, n'a conservé que quelques rares éléments du mobilier de cet édifice : une statue de saint Girons en bois doré, deux effigies polychromes du Christ (?) en pied et du Christ en croix et un beau crucifix en ivoire de la fin du 17e siècle, ainsi que deux cloches par les fondeurs associés Decharme, Perret et Naverdet (1827) et par le Tarbais U. Dencausse (1866). S'y ajoutait jusqu'à une époque récente un grand lustre en bois sculpté et doré du 18e siècle, inscrit MH en 1975 et probablement disparu lors d'une réfection intérieure en 1986. L'essentiel du mobilier et du décor du nouveau lieu de culte fut installé entre 1886 et 1890, en partie aux frais du curé-doyen Latourette, commanditaire de plusieurs meubles et objets (confessionnaux, fonts baptismaux, bénitiers, reliquaires, etc.), comme l'indique l'inventaire établi en 1906 après la loi de Séparation. Les ateliers Saint-Hilaire de Poitiers fournissent alors le maître-autel et sans doute les autels du transept, et le Bordelais G.-P. Dagrant une importante série de 36 verrières historiées et décoratives. En 1911 sont installées dans le choeur deux peintures marouflées du Palois Joseph Castaing sur le thème de la Madeleine, complétant un tableau du peintre montois Louis-Anselme Longa (1809-1869), exécuté pour le Salon parisien de 1840 et acquis après la mort de l'artiste par le doyen Cazenave. Toujours au tournant du siècle (1902), deux nouvelles cloches sont acquises auprès du fondeur Chambon de Montargis. Le vestiaire est également renouvelé à cette époque, de même que la plupart des objets du culte, tous du 19e siècle, dus à des orfèvres et bronziers parisiens (J.-B. S. Lefranc, F.-J. Bertrand-Paraud, A. Renaud, A. Jolivet, Demarquet frères, Jamain et Chevron) et lyonnais (Villard et Fabre, P. Dubois). Cet ensemble est resté pratiquement inchangé au 20e siècle, à l'exception de quelques suppressions après la réforme de Vatican II, telle celle de la chaire à prêcher.
Propriété de la commune
Présentation du mobilier
Tableaux commémoratifs des morts (2) ; autel ; tabernacle ; porte de tabernacle ; bénitiers (6) ; clôtures de chapelle (2) ; clôtures de choeur (2) ; clôture des fonts baptismaux ; chaises prie-Dieu (3) ; fauteuil de célébrant ; meubles de sacristie (4) ; lustres d'église (5) ; chandeliers d'autel (24) ; croix d'autel (2) ; pupitre-thabor ; sonnette d'autel ; bassins à burettes (3) ; burettes (2) ; lunule ; thabor ; ampoule aux saintes huiles (2) ; coffret aux saintes huiles ; encensoirs (3) ; goupillons (2) ; navettes à encens (2) ; seaux à eau bénite (2) ; santons (12) ; boîtes de calice (2) ; bannière de procession ; croix de procession (2) ; lanternes de procession (2) ; baiser de paix ; croix (2) ; châsse ; croix-reliquaire ; chandeliers d'église (10) ; draps mortuaires (2) ; garniture de dais de procession ; chapes (5) ; dalmatiques (2) ; étoles (5) ; ornements (14) ; voile huméral ; chandeliers (4) ; groupe sculpté ; statues (6) ; tableau
2010
2010
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