Le mobilier de l'église paroissiale Saint-André
Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Gourbera ; église paroissiale Saint-André
40114
Dax nord
Église paroissiale Saint-André
IA40001532
En village
L'église Saint-André, entièrement reconstruite en 1864-1868, n'a rien conservé du mobilier de l'édifice précédent, d'ailleurs très peu connu. On sait seulement que son clocher renfermait une cloche de 1469 - peut-être celle qui fut transportée du prieuré antonin de Puymartet à la paroisse de Gourbera peu avant 1577 - dont l'inscription d'une cloche refondue en 1896 rappelle l'existence. Avant même l'achèvement du nouveau lieu de culte, des contrats sont passés avec plusieurs artisans locaux pour son ameublement et sa décoration. En septembre 1867, le peintre-verrier palois J.-P. Mauméjean s'engage à fournir 14 verrières 'avec leurs treillis', qui sont posées avant le 23 octobre suivant. En janvier 1868, on commande trois autels 'en pierre de taille fine ornementée de moulures et de sculptures' au tailleur de pierre Mourguet, de Misson (canton de Pouillon), exécutés d'après des dessins de l'architecte de l'église, Bousquet. Le mois suivant, un contrat est signé avec le menuisier dacquois Getten pour une chaire à prêcher, un confessionnal et un meuble de sacristie, le tout en chêne. Enfin, un récapitulatif des dépenses non daté, mais probablement rédigé cette même année 1868, mentionne la fourniture par le serrurier Prosper Seris de 'fermetures en fer' (dont une clôture de sanctuaire) et l'exécution par les peintres Boudet et Dieuzede de peintures murales ornementales. Le renouvellement concerne aussi le vestiaire de la sacristie, avec l'achat à la maison Diharce de Bayonne, en 1868, d'un assortiment d'ornements aux différentes couleurs liturgiques. Cet ensemble est complété dans les décennies suivantes, avec le don de plusieurs statues de série en plâtre (des fabricants Raffl et Giscard), la fonte (ou refonte) en 1896 de trois cloches par le fondeur gersois Escoubet, la pose de deux nouvelles verrières à la tribune par le verrier bordelais L. Delmas (vers 1920), l'achat en 1924 d'un chemin de croix (copié d'après le peintre allemand von Führich) et l'exécution la même année d'un nouveau décor mural par le peintre bordelais Ernest Leduc. Les objets du culte, tous du 19e siècle, sont sortis d'ateliers parisiens (J.-F. Mézard, Poussielgue-Rusand, Demarquet frères, Chevron frères) et lyonnais (G. et P. Gille). Cet ensemble est resté pratiquement inchangé depuis lors, à l'exception de la dépose et du morcèlement de la chaire à prêcher vers 1985.
Propriété de la commune
Présentation du mobilier
Lambris d'appui ; croix de cimetière ; autel ; tabernacle ; confessionnal ; fonts baptismaux ; bénitier ; fontaine de sacristie ; lutrin ; clôture de choeur ; clôture des fonts baptismaux ; banc de fidèles (8) ; banc de choeur ; prie-Dieu ; fauteuil de célébrant ; stalle (8) ; chandelier funéraire (24) ; lustre d'église (5) ; bouquet d'autel (14) ; canon d'autel (3) ; chandelier d'autel (20) ; croix d'autel (3) ; sonnette d'autel ; vase d'autel (4) ; thabor ; coquille de baptême (2) ; encensoir (3) ; navette à encens ; croix de procession ; croix ; chandelier d'église (4) ; drap mortuaire (3) ; chape (3) ; ornement (11) ; chandelier (6) ; éteignoir ; statue (7) ; crécelle ; harmonium
2011
2011
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