Épée
Épée française de sous-officier et brigadier de gendarmerie modèle 1853
Épée française de sous-officier et brigadier de gendarmerie modèle 1853
Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Herm ; mairie (non étudiée)
40123
Dax nord
Mairie (non étudiée)
En village
Salle du conseil
Armurerie
Acier : gravé ; laiton : fondu, ciselé, doré
Lame à double tranchant et deux pans creux sur la moitié de la longueur. Monture en laiton fondu doré ; pommeau ovoïde et bouton de rivure simple ; arc de jointure uni à pans terminé par un quillon en trompette ; fusée moulée au décor fondu et repris au ciselé ; clavier réniforme au décor fondu repris au ciselé, sur fond amati ; contre-clavier uni, pliant grâce au système Manceaux.
Aigle (foudre, drapeau) ; ornementation (feuille de chêne, feuille de laurier)
La fusée est décorée d'un enroulement de rameaux de chêne, de laurier et d'un faux filigrane. Le clavier reçoit un attribut sur fond amati : une aigle aux ailes déployées, posée sur un bâton de foudre d'où partent quatre éclairs, sur fond de quatre drapeaux, les supérieurs à l'étamine bordée d'une frange. Les quatre drapeaux ont une hampe terminée par une aigle.
Epée : l = 97,5. Lame : l = 81,5. Monture : l = 16.
Manque
Le fourreau réglementaire manque ; présence de vert-de-gris.
Inscription concernant le fabricant ; poinçon ; numéro de série
Talon : Klingenthal ; clavier : Coulaux ainé & Cie. Talon : B couronné et encerclé ; contre-clavier : D couronné et encerclé. Virole supérieure : 29 ; contre-clavier : 67.
Lieu d'exécution : Alsace, 67, Klingenthal
3e quart 19e siècle
La particularité de cette épée à clavier de type 'sans ciselure' réside dans sa fusée en laiton ornée de guirlandes de feuillages. Ce décor, associé à la lecture de l'emblème sur le clavier, permet d'identifier une épée modèle 1853, en service jusqu'en 1872 et attribuée aux sous-officiers et brigadiers de la gendarmerie de la Garde de Paris et de la gendarmerie de la Garde impériale (J. Lhoste, 1997, p. 294). Par ailleurs, on sait qu'après la fermeture de la Manufacture royale de Klingenthal en 1836, Julien Coulaux, ancien entrepreneur, racheta aux enchères les bâtiments et ateliers d'armes blanches. Il fonda une entreprise civile sous la raison sociale Coulaux aîné et Cie (devenue Coulaux et Cie en 1840), dont on retrouve le marquage sur le clavier de cette épée. De fait, la lettre B couronnée sur le talon pourrait correspondre au poinçon du contrôleur de l'entreprise Coulaux et Cie, actif entre 1838 et 1860 (J. Lhoste, 1994, p. 235). Cette identification permet de préciser la date d
Propriété de la commune
À signaler
Sous-dossier
Ensemble des armes blanches
IM40004073
2011
2011
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