Le mobilier de l'église paroissiale Saint-Martin
Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Seyresse ; église paroissiale Saint-Martin
40300
Dax sud
Église paroissiale Saint-Martin
IA40001553
En village
Le seul élément relativement ancien de l'ameublement actuel de l'église est une cuve baptismale en pierre, qui pourrait dater de l'Ancien Régime. La quasi-totalité du mobilier fut renouvelée à partir de la monarchie de Juillet. En novembre 1842, le géomètre Dascaux rédige un devis de réparation de l'édifice qui prévoit la construction d'un nouveau maître-autel en briques et marbre (dont seule subsiste aujourd'hui la face du tabernacle), celle d'un bénitier de marbre et de deux fauteuils en chêne (conservés), celle enfin d'une clôture de choeur à balustres en chêne (perdue). En janvier 1847, une série d'achats de la fabrique permet de compléter le mobilier (confessionnal, vestiaire et pupitres d'autel par le menuisier Jean Bernos, de Tercis, futur auteur en 1858 du mobilier de l'église de Saint-Paul-lès-Dax) et de renouveler entièrement le contenu de la sacristie. Pierre Bonis, 'marchand d'objets d'église' à Saint-Sever, fournit ainsi un ensemble d'orfèvrerie (calice et patène, ciboire, 'porte-Dieu', garniture d'autel, chrémières, etc.) dont certains éléments correspondent sans doute à des objets parisiens actuellement conservés (calice, patène et ostensoir d'Alexis Renaud, ciboire de Martin et Dejean). Mlle Dussaut, marchande d'ornements à Saint-Vincent-de-Xaintes (Dax), livre trois ornements liturgiques complets (doré, noir et 'toute couleur'), deux chapes (noire et 'toute couleur'), un dais de procession et des canons d'autel ; sa consoeur Marianne Porou, aussi de Saint-Vincent, complète l'ensemble par divers linges. Enfin, M. de Ladour, 'professeur de dogme au Grand Séminaire de Dax', vend plusieurs livres liturgiques (antiphonaire, deux missels, deux offices des morts, vespéral et missel des morts), sans doute d'occasion. Le mobilier et le décor de l'église ne connaîtront plus par la suite que de rares ajouts, comme la pose de verrières par le Toulousain Saint-Blancat en 1892, l'achat d'un chemin de croix à la maison Rouillard d'Angers au début du 20e siècle et la fonte d'une cloche par le Tarbais Fourcade en 1963. Le maître-autel de 1842 a été déposé et en grande partie détruit après le concile Vatican II.
Propriété de la commune
Présentation du mobilier
Meuble de sacristie ; chandelier d'autel ; vase d'autel ; calice ; ciboire ; patène ; encensoir ; goupillon ; navette à encens ; seau à eau bénite ; plat à quêter ; couronne de statue ; armoire ; statue ; estampe
2011
2011
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