Le mobilier de l'église paroissiale Saint-Pierre
Nouvelle-Aquitaine ; Landes (40) ; Tercis-les-Bains ; église paroissiale Saint-Pierre
40314
Dax sud
Église paroissiale Saint-Pierre
IA40001555
En village
Martin Céline (d'après, peintre)
Mal documenté, le mobilier de l'église sous l'Ancien Régime aurait bénéficié, selon certaines sources, des dons des titulaires successifs du marquisat de Tercis (les Du Val, puis les Verthamon à partir de 1736) et de célèbres curistes des thermes locaux, telle la reine douairière d'Espagne Marie-Anne de Neubourg (1667-1740). Quoi qu'il en soit, rien n'en a été conservé dans le nouvel édifice achevé en 1831. Dès la fin des travaux, la fabrique se préoccupe de meubler le choeur : en 1830, elle acquiert du peintre dacquois P. Mauméjean un nouveau tableau d'autel représentant 'La remise des clés à saint Pierre' (disparu) ; après quelques années d'atermoiements, le vieux maître-autel en bois, ruiné, est remplacé en 1857 par un meuble en marbre polychrome (déclaré autel privilégié l'année suivante) surmonté d'une statue dorée du saint patron et flanqué d'anges adorateurs. Le chemin de croix est érigé solennellement en 1838 (la série actuelle, copiée d'après Victor Zier, est toutefois postérieure à cette date de plusieurs décennies) et une chaire à prêcher est exécutée en 1839 sur un dessin de l'architecte Lacombe. L'ensemble des objets du culte, déjà partiellement renouvelé au tournant des 18e et 19e siècles avec des pièces parisiennes de Th.-M. Bary (ciboire de 1788-1789), N.-Th. Cailliez et L. Tassin, est complété dans les années 1860 par des achats auprès d'orfèvres lyonnais (Favier frères) et le don par Napoléon III d'un ostensoir de P. Poussielgue-Rusand. Diverses statues de série sont acquises à la fin du 19e siècle, tandis que le maire du village, le peintre Paul Corta, offre en 1897 une copie de sa main de la 'Transfiguration' de Raphaël (aujourd'hui déposée au presbytère). Au lendemain de la Première Guerre, M. Vidau fait don d'une nouvelle vitrerie par la maison Mauméjean frères (1924) et l'ébéniste dacquois Duprat exécute un monument aux vingt-six soldats de la commune morts au combat. Leurs noms sont en outre inscrits sur les deux nouvelles cloches fournies en 1921 par le fondeur toulousain A. Vinel, réalisées avec le matériau des instruments précédents (respectivement livrés par F.-D. Delestan en 1849, L.-R. Delestan en 1877 et U. Dencausse en 1878). Une troisième cloche, fondue par le Tarbais Fourcade en 1933, fut nommée 'Rome' en souvenir d'un grand pélerinage accompli l'année précédente dans la Ville Eternelle par les habitants de Tercis. Le dernier aménagement a lieu au milieu des années 2000, avec la commande par l'abbé Renauld d'un nouveau mobilier de choeur (cathèdre et fauteuils de célébrant, ambon, crédence et croix) à un menuisier de Geaune.
Propriété de la commune
Présentation du mobilier
Croix de cimetière ; verrière ; crédence ; confessionnal ; bénitier ; ambon ; meuble de sacristie ; fauteuil de célébrant ; chandelier d'autel ; croix d'autel ; sonnette d'autel ; vase d'autel ; boîte à hosties ; ciboire ; ostensoir ; ampoule aux saintes huiles ; coquille de baptême ; encensoir ; navette à encens ; santon ; bannière de procession ; lanterne de procession ; ombrellino de procession ; croix ; chape ; statue ; tableau ; livre ; hallebarde
2012
2012
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