Peinture monumentale
Peintures monumentales (2)
Occitanie ; 46 ; Francoulès ; église paroissiale Saint-Firmin
46112
Lot
Catus
Église paroissiale Saint-Firmin
IA46100246
En village
Choeur ; chapelle nord
Peinture murale
Mortier (support) : peinture à la chaux, peinture à la chaux
Christ juge, Tétramorphe ; Annonciation ; saint Augustin ; saint Antoine ; Mise au tombeau, Golgotha ; scène biblique (fond de paysage, ange, sainte Marie Madeleine : ?) Jésus présenté au peuple ; Montée au Calvaire ; Dérision du Christ ; Flagellation du Christ : ? ; Crucifixion Les instruments de la Passion
Le sanctuaire est dominé par l'apparition du Christ-Juge encadré par les symboles des Evangélistes. De part et d'autre de la baie axiale, exactement en dessous de l'image du Christ, se développe une représentation de l'Annonciation. Un faux appareil à double joint, dont les pierres sont timbrées alternativement de fleurettes et de fleurs de lys, occupe les parties latérales du registre supérieur de l'hémicycle, de part et d'autre de l'Annonciation. Au registre inférieur, deux personnages sont présentés en pied respectivement à gauche de la fenêtre nord, saint Augustin, et à droite de la fenêtre méridionale, saint Antoine. Seule la scène exécutée sur la partie septentrionale de la travée droite est identifiable. Il s'agit de la Mise au Tombeau, représentée au pied des croix dressées sur le Golgotha. En face, l'ouverture d'une fenêtre en plein cintre à double rouleau a fait disparaître l'essentiel de la composition. On ne distingue plus que les ailes et une partie du nimbe d'un ange, sur un fond de paysage ponctué d'architectures et le dos d'un personnage nimbé à la longue chevelure qui pourrait être Marie-Madeleine.£Le second ensemble de peintures murales se développe sur les murs de la chapelle du Saint-Sépulcre. Les thèmes retenus sont exclusivement en rapport avec la Passion du Christ. Ils accompagnent une Mise au Tombeau sculptée, installée dans une niche ouverte dans le mur oriental de la chapelle. La partie haute du mur oriental est aujourd'hui en partie dissimulée par un retable, mais on peut distinguer sur le côté droit du mur une représentation de l'Ecce Homo. Sur la paroi septentrionale de la chapelle, le Portement de croix occupe le registre supérieur au-dessus de la baie ouverte au centre du mur. A gauche de celle-ci, on peut évoquer la représentation du Christ aux Outrages alors qu'à droite il pourrait s'agir de la Flagellation. Le mur occidental présente une Crucifixion qui, bien que lacunaire, occupe toute la moitié supérieure de la paroi.£Les instruments de la Passion sont représentés à la voûte.
Dimensions non prises
Oeuvre restaurée ; mauvais état
Des problèmes d'infiltrations d'eau dues au mauvais état de la couverture de l'édifice sont à l'origine de la découverte fortuite des peintures murales de l'abside en 1962. Endommagés par ces infiltrations, les badigeons de chaux qui dissimulaient les peintures depuis au moins 1861, ont, en se délitant, laissé apparaître le Christ en Majesté du cul-de-four. Des sondages furent exécutés en 1971 et révélèrent l'ampleur de la composition picturale. Les travaux de restauration ont été entrepris par l'atelier Eczet en 1973, parallèlement à la réfection complète des couvertures.£Les peintures contemporaines de la Mise au Tombeau se sont révélées extrêmement détériorées par les couches de badigeons successifs et les peintures du 18e siècle : elles ont perdu toute linéarité et les figures se réduisent aujourd'hui à de grands aplats de couleur assez informes.
2e moitié 15e siècle ; 1er quart 16e siècle ; 18e siècle
Ces peintures du chevet de Saint-Firmin de Francoulès ont été réalisées à la fin du Moyen Âge. Elles ont pu accompagner la rénovation de l'édifice dans la seconde moitié du 15e siècle, date à partir de laquelle l'église avait retrouvé un prieur, en la personne de Jean de Payrissac, susceptible de subvenir à sa réfection et à son entretien, voire à son embellissement. Malgré le mauvais état de conservation des peintures de la chapelle, leur contemporanéité avec le groupe sculpté de la Mise au Tombeau permet de situer leur réalisation dans les premières années du 16e siècle. Les peintures médiévales de la chapelle avaient été recouvertes par un décor du 18e siècle. Seules les peintures de la voûte, qui représentent les Arma Christi, ont été conservées en guise de témoins de la campagne picturale moderne et de la persistance de la dévotion populaire à la Passion du Christ au siècle des Lumières.
Propriété de la commune
À signaler
Dossier individuel
2004
2005
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