Peinture monumentale ; lambris de revêtement ; plafond
Peintures monumentales ; lambris ; plafonds
Occitanie ; 46 ; Cœur de Causse ; château
46138
Commune fusionnée après inventaire ; autrefois sur commune de Vaillac
Labastide-Murat
Vaillac
Château
IA46000521
Isolé
Ancien logis et corps de logis sud
Peinture murale
Enduit : peinture à la chaux ; bois : peint (polychrome)
Ornement (faux appareil) ; ornement (à plis en serviette) ; ornement (putti, sirène, oiseau, canard, lapin, ours, violon) ; ornement (à plis en serviette, à faux appareil) ; figure (femme : cruche, eau) ; ornement (fleurs, à bouquets, médaillon : I.H.S., à frise) ; figure (allégorie : justice, allégorie : la paix) ; figure (animal : cheval)
Différents bâtiments du château ont reçu un décor peint. Ainsi, la salle du dernier étage de l'ancien logis est elle ornée d'un décor de plis en serviette sur ses murs nord et ouest. Elle possède également une cheminée dont différentes parties du manteau sont encore recouvertes de peinture rouge ocre et jaune ocre et une poutre du plafond décorée, d'animaux (lapin, canard, ours, oiseau), d'objets (violon, cor) et de figures (putto et sirènes). Toujours dans l'ancien logis mais dans la salle centrale du premier étage, on peut voir les vestiges d'un décor de plis en serviettes, de faux-appareil et d'une inscription. Dans l'embrasure d'une fenêtre, deux naïades ont été peintes, s'appuyant sur une cruche d'où s'écoule de l'eau. Elles accompagnent les armes des Genouillac. Il faut remarquer, sous ces dernières, les traces d'un ancien enduit peint en rouge ocre. Dans le corps de logis sud, un cabinet est également décoré. Ses lambris sont ornés de pots à fleur garnis de bouquets alternant avec les initiales des seigneurs de Vaillac. On retrouve ce motif et ces initiales sur les murs et la voûte du cabinet où ils sont accompagnés d'un monogramme du Christ contenu dans un médaillon tenu par deux anges et d'un blason aux armes non identifiées. Les deux anges font office d'allégories de la Justice et de la Paix, comme l'indiquent les inscriptions situées en-dessous d'eux. Pour terminer, un cheval a été peint en grisaille sur l'un des murs des écuries.
Dimensions non prises
Oeuvre restaurée ; mauvais état
Hormis les peintures du cabinet qui ont été restaurées par l'atelier Bellin, toutes les autres sont dans un très mauvais état de conservation.
Armoiries (peint) ; armoiries (peint, non identifié) ; inscription (peint, non identifié) ; inscription concernant l'iconographie (peint, latin)
Des armoiries sont peintes sur une poutre du plafond d'une salle du dernier étage de l'ancien logis. Ils s'agit des armes des Genouillac : parti : au 1, d'azur, à trois étoiles en pal ; au 2, d'or, à trois bandes de gueules. On trouve ces mêmes armes, dans l'embrasure d'une fenêtre de la salle centrale du 1er étage de l'ancien logis. Des armes qui n'ont pu être identifiées ont été peintes dans le cabinet du corps de logis sud. Elles sont toutefois accompagnées des intiales des seigneurs de Vaillac ce qui peut laisser penser que ces armes concernaient les Gourdon-Genouillac-Vaillac. Enfin, une inscription qui n'a pu être identifiée a été peinte sur l'un des murs de la salle centrale du 1er étage de l'ancien logis. Enfin, dans le cabinet, les deux anges entourant le monogramme du Christ sont chacun identifiés par une inscription les désignant comme étant les allégories de la Paix et de la Justice.
4e quart 15e siècle ; 1ère moitié 17e siècle
Les décors de faux-appareil et de plis en serviette, ainsi que le fragment d'enduit correspondent à une première campagne de décoration du château de Vaillac, aujourd'hui caractérisée par la représentation du siège du château des chats par les rats visible dans la tour d'escalier (voir notice IM46000880). Une seconde campagne de décoration semble avoir suivi les traveaux d'aménagements du château entrepris par Louis Ricard de Gourdon Genouillac à partir de 1597. Les motifs utilisés et la présence des initiales ou des armes des comtes de Vaillac attestent d'une réalisation de ces décors au 17e siècle. La date d'exécution des décors peut cependant être précisée. On sait en effet, qu'à partir de 1643, les Gourdon-Genouillac n'habitent plus le chateau et qu'en 1700 le domaine fut aliéné à Jean-François Tournier, président à mortier au parlement de Toulouse. Ainsi les décors, qui portent l'empreinte des Gourdon-Genouillac, ne peuvent avoir été réalisés après ces dates.
Propriété privée
1958/12/16 : classé au titre objet
À signaler
Dossier individuel
2004
2011
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