sirène de Cagniard-Latour

Dénomination de l'objet

Générateur d'ondes mécaniques

Titre courant

Sirène de Cagniard-Latour

Localisation

Occitanie ; 46 ; Cahors ; Gambetta (boulevard) ; collège de filles ; lycée Clément-Marot

Numéro INSEE de la commune

46042

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Cahors faubourg

Adresse de l'édifice

Gambetta (boulevard)

Nom de l'édifice

Collège de filles ; lycée Clément-Marot

Référence Mérimée de l'édifice

IA46000179

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Réserve Physique-Chimie

Catégorie technique

Enseignement

Matériaux et techniques d'interventions

Métal (en plusieurs éléments) ; bois (en plusieurs éléments)

Description matérielle

Cet appareil sert à mesurer la fréquence d’un son. Il est conservé dans une boite en bois compartimentée permettant de remiser la sirène en laiton et métal. Deux étiquettes se trouvent sur le couvercle et un ancien numéro d'inventaire du lycée. La sirène est constituée d'un tambour cylindrique dans lequel on insuffle de l'air par un tuyau. Le tambour est fermé dans sa partie supérieure par un disque percé d'orifices équidistants arrangés circulairement. Un deuxième disque, placé au-dessus et très près du premier tourne autour d'un axe vertical ; lui aussi est percé du même nombre de trous qui peuvent se placer en coïncidence ou en opposition avec ceux du disque fixe et donc laisser passer ou arrêter l'air. Afin de pouvoir faire tourner le plateau par les impulsions du courant d'air, les orifices sont percés obliquement dans un sens pour le plateau fixe et dans l'autre pour le plateau tournant ; le courant obligé de changer sa direction brusquement imprime une impulsion au plateau supérieur. L'appareil qui se met à tourner avec une vitesse croissante produit alors un son d'abord très grave qui s'élève peu à peu jusqu'à cesser d'être perceptible quand les vibrations deviennent trop rapides. L'axe vertical fait mouvoir un compteur destiné à évaluer le nombre de tours du plateau pendant un temps donné afin d'évaluer le nombre de vibrations d'un son. La sirène peut également produire des sons quand elle est traversée par l'eau ou plongée dans l'eau ou tout autre liquide. Le son alors produit est le même (sauf le timbre) que dans l'air, ce qui prouve que la hauteur ne dépend pas du nombre de vibrations.

Inscription

Inscription concernant le fabricant (imprimé, sur l'oeuvre) ; numéro d'inventaire

Précisions sur l'inscription

Numéro d'inventaire sur la boite : J3-34, étiquette Lycée de Cahors cabinet de physique: sirène, étiquette 2 : n°111; inscription concernant le fabriquant sur objet "Lerebours & Secretan/à Paris"

Auteur de l'œuvre ou créateur de l'objet

Lieu de création

Lieu d'exécution : Ile-de-France, 75, Paris

Siècle de création

2e moitié 19e siècle

Description historique

La maison Lerebours et Secretan fut active de 1845 à 1854. Nicolas Marie Paymal Lerebours (1807-1873) avait pris, en 1840, la succession de son père fabricant en instruments d'optique et de mathématiques. Il s'était associé, cinq ans plus tard avec Marc François Secretan (1804-1867) pour construire des instruments d'optique, de physique, d'astronomie et de marine La maison Lerebours & Secretan est renommée pour ses travaux dans le domaine de l'astronomie, de l'optique et la production d'instruments pédagoqiques. La sirène inventée par Charles Cagniard de Latour (1777-1859) a été mise au point en 1819. Celle qui est conservée au lycée de Cahors n'est donc pas antérieure à la seconde moitié du 19e siècle.

Statut juridique du propriétaire

Propriété d'un établissement public

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Dossier individuel

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2012

Date de rédaction de la notice

2016

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47