Le mobilier de l'église Sainte-Radegonde
Occitanie ; 46 ; Frayssinet-le-Gélat ; église paroissiale Sainte-Radegonde
46114
Pays Bourian
Cazals
Église paroissiale Sainte-Radegonde
IA46101215
En village
Menuiserie ; sculpture ; vitrail ; orfèvrerie
Stalle de célébrant ; croix d'autel ; statue (8) ; autel (2) ; confessionnal ; verrière (10) ; croix de procession ; encensoir ; seau à eau bénite ; navette à encens
Dimensions non prises
Lieu d'exécution : Aquitaine, 24, Périgueux ; lieu d'exécution : Occitanie, 31, Toulouse
19e siècle ; 1ère moitié 20e siècle (?)
1875
Quelques oeuvres sont associées à saint Loup, évêque de Sens au 7e siècle et patron secondaire de l'église fêté les 1er et 2 septembre. Le premier jour avait lieu la fête de la paroisse, le second la fête des pèlerins. A cette occasion, on portait les reliques en procession et on procédait à la consécration des enfants : saint Loup était en effet particulièrement invoqué pour les enfants souffrant de convulsions. L'église conserve ainsi une statue en bois du saint peut-être antérieure au 17e siècle, longtemps exposée à l'extérieur, au-dessus du portail d'entrée. Sont conservés également, deux reliquaires du 19e siècle ainsi qu'une statue en plâtre de style saint-sulpicien de la fin du 19e siècle. Le saint est également représenté sur un des vitraux du choeur exécutés par le verrier périgourdin Besseyrias. La sainte patronne de l'église, sainte Radegonde, est également associée à quelques oeuvres : un reliquaire du 19e siècle et un vitrail du choeur. Le maître-autel lui est également dédié. Les 10 verrières de l'église ont été exécutées par le maître verrier Besseyrias en 1875 à Périgueux. L'église conserve un reliquaire et une réserve à eau baptismale, tous deux en étain et datables du 18e siècle. Par ailleurs, la présence de deux statues de sainte Catherine et saint Dominique indique sans doute l'activité d'une confrérie au rosaire. La sacristie renferme un plat de quête en argent de l'orfèvre parisien Jean-François Mézard, dont le poinçon est insculpé en 1798. Difficilement datable car très peu décoré, ce plat de quête date vraisemblablement de la 1ère moitié du 19e siècle. Si une inscription indique que ce plat provient de l'église de Prayssac, aucune information n'est disponible quant aux modalités de déplacement. Le reste du mobilier a été acquis au 19e siècle. Il s'agit pour l'essentiel de pièces manufacturées produites en série et disponibles sur catalogue comme l'orfèvrerie courante ainsi que la statuaire en plâtre. Le curé Acacie Faret, en charge de la paroisse de 1910 à 1930 ou 1936, a vraisemblablement acquis une grande partie des statues en plâtre conservé dans l'église.
Propriété de la commune ; propriété d'une association diocésaine
Présentation du mobilier
Stalle de célébrant ; croix d'autel ; statue ; autel ; confessionnal ; verrière ; croix de procession ; encensoir ; seau à eau bénite ; navette à encens
2014
2014
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