le mobilier de l'église Saint-Projet

Titre courant

Le mobilier de l'église Saint-Projet

Localisation

Occitanie ; 46 ; Saint-Projet ; église paroissiale Saint-Projet

Numéro INSEE de la commune

46290

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Lot

Canton

Gourdon

Nom de l'édifice

Église paroissiale Saint-Projet

Référence Mérimée de l'édifice

IA46101247

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Catégorie technique

Orfèvrerie ; menuiserie ; tissu ; céramique

Description matérielle

Stalle de choeur ; bannière de procession (3) ; plaque commémorative ; statue ; chasuble (2) ; manipule ; chape (3) ; étole (2) ; ostensoir

Description historique

L'église Saint-Projet conserve d'intéressantes pièces antérieures à la Révolution. Quelques tableaux datent du 18e siècle ou du début du 19e siècle (Le don du Rosaire, l'Immaculée Conception) un cadre de tableau sculpté du 18e siècle (cadre de la grande Crucifixion). Le tableau représentant l'Ascension de la Vierge au-dessus du lit d'une malade, bien que datable du 19e siècle, présente un intérêt certain. Il s'agit d'un tableau de piété de facture populaire, donné par une certaine Marie Baillagou, sans doute en remerciement d'une guérison. L'oeuvre témoigne d'une piété mariale populaire au 19e siècle. Un certain nombre d'objets du 18e siècle sont exposés dans la vitrine de la nef : une navette à encens, une pyxide en étain ainsi qu'une croix d'autel en bronze. Les vitrines de la nef renferment également une ampoule de pèlerinage en plomb avec un dessin géométrique difficilement identifiable sur chaque face. L'ampoule en mauvais état est difficile à dater : elle pourrait avoir été mise en oeuvre au 15e siècle. Ces ampoules en forme de gourde aplatie étaient utilisés par les pèlerins de l'Antiquité et du haut Moyen Age, pour rapporter chez eux de l'eau ou de l'huile des lampes brûlant dans les sanctuaires visités, ou encore de l'huile ayant été en contact avec les reliques d'un martyr, et parfois même de la terre recueillie autour de la tombe du saint. Les anses permettaient de passer un cordon pour accrocher l'ampoule au vêtement et ainsi être toujours en contact avec le matériau. Cependant l'objet le plus remarquable conservé dans ces vitrines est le calice en argent datable par son poinçon de la généralité de Paris et sa lettre-date de 1674. L'objet ne bénéficie d'aucune protection Monument Historique et n'étais pas connu de nos services. Aucun poinçon de maître ne permet d'identifier l'orfèvre parisien. Cette pièce est a priori homogène : la coupe porte la trace d'un poinçon de maître avec deux grains de remède encore visible. Sur la vingtaine de calices antérieurs à la Révolution conservée dans le Lot, seule une petite moitié date du 17e siècle, soit moins de 10 calices. Parmi les trois calices du 17e siècle dont la date a pu être identifiée grâce aux poinçons, celui de Saint-Projet est le plus ancien soit également l'un des plus anciens du département. Outre de l'orfèvrerie courante du 19e siècle et d'autre plus exceptionnelle des 17e et 18 siècles, les vitrines conservent quelques ornements liturgiques de la 2ème moitié du 19e siècle La sacristie ne conserve qu'une seule pièce de l'Ancien Régime : une patène datable du 18e siècle. Deux oeuvres du 19e siècle méritent cependant une attention particulière. Le tableau reliquaire ainsi que le chemin de croix peint. Le tableau reliquaire est une pièce étonnante où des fragments d'os ainsi qu'une dent sont collés sur un morceau de papier peint ancien et mis sous verre. Les étiquettes manuscrites qui attribuent les reliques sont très peu visibles mais leur graphie parait antérieure au 19e siècle. Le chemin de croix déposé dans la sacristie est un ensemble d'huiles sur toile montées sur un châssis simple, sans cadre. Ces oeuvres peintes populaires ne sont pas signées. Le Lot conserve relativement peu de chemins de croix peints et facture locale et populaire : la majorité relève d'une production sérielle en plâtre, imprimés ou peints sur toiles ou cuivre à grande échelle. Le reste du mobilier concerne des pièces du 19e siècle, fabriqués en série et vendues chez des marchands de mobiliers religieux ou par catalogue commercial. Il s'agit notamment de l'orfèvrerie courante, des statues en plâtre de style dit saint-sulpicien ou du chemin de croix en plâtre accroché dans l'église.

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Présentation du mobilier

Partie constituante non étudiée

Stalle ; bannière de procession ; plaque commémorative ; statue ; chasuble ; manipule ; chape ; étole de clerc ; ostensoir

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2014

Date de rédaction de la notice

2014

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47