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Plateforme ouverte du patrimoine

cheminée, avec tableau de Marie Madeleine pénitente

Désignation

Dénomination de l'objet

Cheminée ; tableau

Titre courant

Cheminée, avec tableau de Marie Madeleine pénitente

Localisation

Localisation

Occitanie ; 46 ; Martel ; Marché (place du) ; Senlis (rue de) ; Tournemire (rue) ; hôtel ou palais de la Raymondie, actuellement hôtel de ville

Numéro INSEE de la commune

46185

Adresse de l'édifice

Marché (place du) ; Senlis (rue de) ; Tournemire (rue)

Nom de l'édifice

Hôtel ou palais de la Raymondie, actuellement hôtel de ville

Référence Mérimée de l'édifice

IA46000471

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Salle du conseil municipal

Description

Catégorie technique

Ébénisterie ; sculpture ; peinture

Matériaux et techniques d'interventions

Bois : taillé, peint, doré ; peinture à l'huile (toile)

Description matérielle

Placée en saillie contre le mur nord de la salle du conseil municipal, située dans l'angle sud-ouest au premier étage de l'hôtel de la Raymondie, la cheminée en bois de noyer, sculpté et ciré, masque une cheminée en pierre antérieure et se développe sur une unique travée verticale et deux registres verticaux. Le foyer rectangulaire, doté d'une plaque en fonte (figurant une couronne et un personnage jouant de la harpe), est encadré de deux piédroits verticaux, ornés de chaque côté d'une cariatide, coiffée d'un coussin supportant un chapiteau, aux jambes remplacées par des feuilles d'acanthe, et d'un masque de grotesque crachant une chute de végétaux. Le chambranle est orné en son centre d'un personnage masculin en buste aux cheveux longs, tenant dans ses mains écartées des enroulements de feuilles d'acanthe partant vers les extrémités, ponctués, à gauche, d'un aigle et, à droite, d'un lion (simples figures animales ou symboles des évangélistes saint Jean et saint Marc ?). Au-dessus, prend place une toile peinte de format rectangulaire horizontal, figurant Marie Madeleine pénitente, dans un cadre sculpté d'un tore alternant feuilles d'acanthe, feuilles de chêne avec glands et tiges ajourées. Deux pilastres verticaux entourent la toile et prolongent les piédroits inférieurs, figurant chacun en partie haute un visage de terme supportant un chapiteau et dont le corps est substitué par des feuilles d'acanthe ornées d'un rang de perles, prolongées vers le bas de pampres, faites de feuilles de vigne, de grappes de raisin, d'un chérubin et d'un oiseau picorant un grain. L'ensemble est coiffé d'un entablement horizontal ponctué de denticules. Les côtés de la cheminée en bois sont composés de simples panneaux rectangulaires aux extrémités en forme de demi-cercle ou cercle outrepassé. Cette cheminée en bois est venue remplacer une cheminée primitive, adossée au mur et à hotte droite, reposant sur des consoles visibles au rez-de-chaussée de l'édifice, dont les piédroits maçonnés sont surmontés de consoles ornées de volutes.

Indexation iconographique normalisée

Cariatide ; rinceaux ; feuille d'acanthe ; aigle ; lion ; pampre ; chérubin ; oiseau ; raisin ; feuille de vigne ; sainte Marie Madeleine ; crâne ; livre ; croix ; vase ; phylactère

Description de l'iconographie

La toile peinte figure dans la moitié gauche Marie Madeleine pénitente, assise sur un fauteuil recouvert d'un drapé, tenant dans la main gauche une croix, avec devant elle un livre ouvert posé contre un crâne et un vase à onguents, à ses pieds une cruche et un plat (repeints rajoutés ultérieurement), tandis que le coin supérieur droit est occupé par cinq angelots (dont celui de droite dispose d'un voile de pudeur rajouté ultérieurement) emportant dans les cieux un phylactère portant une inscription.

Dimensions normalisées

H = 321 ; la = 317 ; pr = 80 la = 245 ; h = 130 (toile)

État de conservation (normalisé)

Bon état ; oeuvre restaurée

Historique

Siècle de création

Milieu 16e siècle (?) ; milieu 17e siècle ; limite 17e siècle 18e siècle

Description historique

La cheminée en bois semble pouvoir être datée du milieu du 17e siècle, d'après la qualité de la sculpture inspirée de la Renaissance. La toile peinte paraît postérieure à la cheminée, datant plus vraisemblablement de la fin du 17e ou du début du 18e siècle : ayant perdu son châssis d'origine, elle a fait l'objet de repeints et d'une restauration ancienne, antérieure à celle conduite en 2010. La cheminé en pierre primitive pourrait dater du milieu du 16e siècle d'après la forme des volutes.

Statut juridique et protection

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Date et typologie de la protection

1906/10/16 : classé au titre immeuble

Intérêt de l'objet

À signaler

Références documentaires

Dénomination du dossier

Dossier individuel

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2010

Date de rédaction de la notice

2009

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Occitanie - Direction de la Culture et du Patrimoine - Service Connaissance et Inventaire des Patrimoines 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - Espace Capdeville, 417 Rue Samuel Morse, 34000 Montpellier - 05.61.39.62.47