Reliquaire
Chef de saint Agapit
Reliquaire : chef de saint Agapit
Occitanie ; 46 ; Tauriac ; église paroissiale Saint-Martial
46313
Lot
Bretenoux
Église paroissiale Saint-Martial
IA46100541
En village
Musée d'Art Sacré (Rocamadour)
Orfèvrerie
Argent : moulé, ciselé, doré
Le reliquaire de forme anatomique représente une tête d'homme. Il est formé d'une plaque d'argent repoussé, ciselé et partiellement doré sur les cheveux. Le sommet de la tête présente deux ouvertures concentriques fermées par des charnières, la plus grande permettant d'introduire les reliques, la seconde plus petite accueillant une plaque de verre servant à la vision des reliques. Deux poinçons sont insculpés dans le métal, l'un sous le pied (lettres FIG), l'autre dans la chevelure à l'arrière de la tête (illisible).
Homme
Le personnage masculin est représenté de face, les lèvres pincées et les yeux écarquillés en amande avec l'iris dessiné en cercle et les sourcils figurés par des ciselures verticales. Ses cheveux bouclés forment de petites boucles sur le haut du front et retombent en longues mèches bouclées par dessus les oreilles non visibles. A la base du cou, le reliquaire est orné d'un grènetis.
H=23,4 ; la=19 ; pr=12,4
Poinçon
Poinçon : FIG
14e siècle
Le chef-reliquaire de saint Agapit est une oeuvre caractéristique du 14e siècle, en particulier quant à la chevelure du personnage, et s'inscrit dans la lignée de reliquaires anatomiques de la même époque (saint Adrien de Tours notamment). Il est conservé de tradition mémorielle dans l'église Saint-Martial de Tauriac, bien que cette dernière ne soit pas placée sous le même vocable (dans le Lot, seule l'église de Payrignac a pour titulaire saint Agapit). Il renferme deux reliques du saint, martyrisé en 273 à Palestrina (Sicile), probables fragments de calotte crânienne, authentifiées par un certificat de Mgr Bardou, évêque de Cahors, en date du 13 mai 1861. Le poinçon qui figure sous le socle est identifié de longue date comme étant celui de Figeac, bien qu'on n'en connaissance pas d'autre équivalent. Classé parmi les Monuments historiques en 1897, le reliquaire a été restauré en 1961 pour l'exposition "Trésors d'art gothique en Languedoc" à Montauban, avant d'être déposé en 1969 dans le musée d'art sacré de Rocamadour (n° inv : 95D57).
Propriété de la commune
1897/01/27 : classé au titre objet
À signaler
Dossier individuel
2015
2015
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