Tableau
Tableau : Déploration du Christ
Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Villeneuve-sur-Lot ; rue Saint-Etienne ; église paroissiale Saint-Etienne
47323
Villeneuve-sur-Lot
Villeneuve-sur-Lot sud
Saint-Etienne (rue)
Église paroissiale Saint-Etienne
IA47001790
En ville
Aquitaine, 47, Villeneuve-sur-Lot, musée de la Vallée du Lot, réserves
Peinture
Rectangulaire horizontal
Toile (support, en 2 lés) : peinture à l'huile
Toile en 2 lés, à couture verticale au centre et mince bande horizontale ajoutée en haut, clouée sur un châssis à 2 montants et 1 traverse médians ; cadre Restauration en bois doré.
Déploration (les instruments de la Passion), fond de paysage (ville, dôme, galerie : statue)
Sainte Madeleine et saint Jean à gauche, Vierge au centre, deux Saintes Femmes à droite.
H=139;la=192 (dimensions à l'intérieur du cadre)
Oeuvre restaurée ; agrandissement (?)
La bande horizontale supérieure résulte peut-être d'un agrandissement.
Inscription concernant l'iconographie(sur cartel)
Inscription concernant l'iconographie (sur le cadre) : Déposition de croix/Ecole de Le Brun.
Fesch Joseph, cardinal (?, propriétaire) ; Fumel-Montaigu Françoise de (propriétaire, donateur)
Limite 17e siècle 18e siècle
Les archives de la fabrique de Saint-Etienne mentionnent, en 1840, le don de six tableaux par un bienfaiteur anonyme, vraisemblablement Françoise de Fumel-Montaigu (1755-1846) selon Lespinasse (1883). Quatre de ces oeuvres provenaient de la collection du cardinal Fesch : laissées en dépôt à l'intendant du prélat, Langlier, après la chute de l'Empire, elles furent mises en vente à Paris à la mort de celui-ci, en 1832, et sans doute acquises par Mlle de Fumel. L'une des toiles au moins, celle d'Antoine Coypel (IM47002324), provenait d'une vente parisienne en 1810 (Schnapper et Ternois, 1978). Peut-être la Déploration avait-elle la même origine : une entrée du catalogue de la vente (numéro 55), concernant une Descente de croix attribuée à Stella et provenant de l'Ave Maria, pourrait être rapprochée du tableau villeneuvois. Les dimensions concordent (6 pieds sur 4 et demi, soit 192 cm sur 144), même si la toile parisienne est dite verticale (erreur du rédacteur ?). Installée dans la nef de l'église Saint-Etienne, l'oeuvre a été déplacée en juillet 1972 au musée Gaston-Rapin (où elle fut restaurée vers 1976), puis récemment au nouveau musée de la Vallée du Lot. Tableau attribué par P. Rosenberg et P. Curie (comm. orale, 2000) à Jacques-François Courtin (Sens 1672, Paris 1752), élève de Louis de Boullogne.
Propriété de la commune
1976/07/23 : classé au titre objet
Arrêté de protection : Descente de croix, école française, 17e siècle.
À signaler
Dossier individuel
1999
1999
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