POP

Plateforme ouverte du patrimoine

Le mobilier de la chapelle Notre-Dame de Liesse ou du Bout du Pont

Désignation

Titre courant

Le mobilier de la chapelle Notre-Dame de Liesse ou du Bout du Pont

Localisation

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Villeneuve-sur-Lot ; rue Notre-Dame ; chapelle Notre-Dame de Liesse ou du Bout du Pont

Numéro INSEE de la commune

47323

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Villeneuve-sur-Lot

Canton

Villeneuve-sur-Lot nord

Adresse de l'édifice

Notre-Dame (rue)

Nom de l'édifice

Chapelle Notre-Dame de Liesse ou du Bout du Pont

Référence Mérimée de l'édifice

IA47001785

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Historique

Auteur du projet

Murillo Bartolomé Esteban (d'après, peintre)

PV004445

Description historique

Le plus ancien élément connu du mobilier de la chapelle Notre-Dame, et le prétexte de sa construction, est la statue de la Vierge à l'Enfant, trouvée selon la légende dans le Lot en 1289, et remplacée à plusieurs reprises au fil des siècles, notamment autour de 1600. L'ameublement proprement dit n'est connu qu'à compter de la reconstruction de la chapelle après 1642, grâce aux registres de délibérations de la confrérie et aux inventaires annuels faits par les mages. Divers achats ou dons enrichissent le décor intérieur dès les années 1640 : tableaux (20 en 1647, 24 en 1649, 29 en 1657...), lampes et ex-voto en argent, nombreuses pièces d'orfèvrerie... En 1656, le peintre Fournier dore le lambris. En 1658 on commande un grand retable au sculpteur Simon, de Sainte-Livrade ; livré en juin 1660, il est doré par Lamouroux en 1667, complété en 1672 par 2 tableaux en bas relief (peints par Doste, d'Agen) et en 1699 par un tabernacle monumental, acquis pour 400 livres du sculpteur Jean II Tournié, de Gourdon. En 1672 également, le lambris du plafond est peint d'une gloire, et des tapisseries recouvrent les murs. Ces dernières sont remplacées en 1731 par un lambris de revêtement en sapin, dont les cadres seront garnis en 1770 de 12 (ou 8 ?) toiles illustrant la vie de la Vierge par le peintre blésois Beaujeton. Les derniers aménagements interviennent à la veille de la Révolution : le retable est redoré en 1782, une clôture de choeur en fer forgé mise en place en 1787. La majeure partie du mobilier, retable, lambris et tableaux, est brûlée à la Révolution, et les objets d'argent envoyés à la fonte. La réouverture en 1801 de la chapelle dévastée entraîne le renouvellement du décor : autel, table de communion offerte par Maydieu-Martafon, etc... Sans doute peu après 1868 (date de l'étude d'A. de Zappino), le mobilier est refait une fois encore dans le goût néo-gothique : il subsiste aujourd'hui, à l'exception du maître-autel (détruit).

Statut juridique et protection

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Présentation du mobilier

Partie constituante non étudiée

Tambour de porte ; tribune ; garde-corps de tribune ; lambris de demi-revêtement ; verrières(6) ; panneaux de verrière(19) ; exposition ; confessionnal ; bénitier ; banc de choeur(2) ; lustre d'église ; chandeliers d'autel(6) ; plateau à burettes ; burettes(2) ; cuiller à encens ; navette à encens ; bannière de procession ; ex-voto(298) ; bourse de corporal ; voile de calice ; chasuble ; étole ; manipule ; vase à fleurs ; statues(5) ; tableaux(2) ; estampes(4) ; harmonium ; robes(3)

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1999

Date de rédaction de la notice

1999

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37