Retable
Retable
Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Pinel-Hauterive ; église paroissiale Sainte-Catherine
47206
Monclar
Hauterive
Église paroissiale Sainte-Catherine
IA47002023
En écart
Choeur, mur est
Sculpture
D'applique ; pilastres (4)
Plâtre, stuc (?) : moulé, décor en bas relief, décor en demi relief, décor dans la masse, peint
Retable architecturé en plâtre ou en stuc (en fait, un décor d'applique couvrant le mur oriental de l'église) : 3 travées séparées par 4 pilastres cannelés à chapiteau corinthien supportant une corniche à modillons ; travée centrale : contre-table à cadre rectangulaire mouluré en quart-de-rond ; travées latérales : cadres cintrés à oreilles entourant un relief dans la masse (bas relief avec quelques éléments en demi et haut relief : bras droit et lys de Gabriel, mains de la Vierge).
Annonciation ; ornementation
Saint Gabriel (sur une nuée, tenant un lys) : dans le cadre de la travée de gauche ; Vierge de l'Annonciation (agenouillée à son pupitre), colombe du Saint-Esprit et angelots : dans le cadre de la travée de droite ; quadrillage à fleurettes : dans les écoinçons des cadres.
H=447;l=880 (dimensions totales) ; soubassement : h=104 ; pilastres : h=262 ; entablement : h=80 ; contre-table : la=204.
Manque ; repeint
Il manque le chapiteau du pilastre extérieur droit et 3 côtés de la table moulurée du soubassement à gauche ; partie inférieure du soubassement refaite (crépie) ; ensemble badigeonné en blanc.
1er quart 18e siècle
Retable mis en place vers 1710-1730 (le décor de quadrillage des cadres est inspiré de celui de la chambre du roi à Versailles, de 1701). Il est décrit avec précision dans un mémoire du curé François Gibert en date du 31 août 1734. La contre-table était occupée avant la Révolution par un 'Martyre de sainte Catherine' sur toile, qui fut remplacé en 1818 par le tableau actuellement conservé (IM47002904). Ce retable fut dissimulé par une cloison de bois au 19e siècle, peut-être en 1815 (travaux de charpenterie par l'architecte Illac) ou plus probablement en 1899, lors de l'établissement de nouveaux plafond et corniche ; il a été redécouvert à l'occasion de la suppression de cette cloison dans les années 1990.
Propriété de la commune
À signaler
Dossier individuel
2001
2001
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