Le mobilier de l'église paroissiale Notre-Dame

Titre courant

Le mobilier de l'église paroissiale Notre-Dame

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Tombeboeuf ; église paroissiale Notre-Dame

Numéro INSEE de la commune

47309

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Monclar

Nom de l'édifice

Église paroissiale Notre-Dame

Référence Mérimée de l'édifice

IA47002050

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Auteur de l'œuvre ou créateur de l'objet

PV004104

Description historique

L'église Notre-Dame, au lendemain des guerres de religion, était 'quasi toute ruinée' : en 1597, Nicolas de Villars trouve le grand autel brisé ; les cloches ont été emportées en 1575 par les seigneurs de Saint-Légier et de Bois-Verdun, les fonts baptismaux n'existent plus. Le mobilier est en partie reconstitué avant 1665, date à laquelle 'les autels sont entiers' avec un tabernacle 'assez honnête', les fonts 'nets', mais la chaire 'assez mal ajustée'. Mgr Mascaron, en 1682, critique le maître-autel 'mal peint' et son tableau de l'Assomption, à la détrempe et non encadré, qu'il ordonne de remplacer par un Calvaire (ce qui ne fut pas fait), mais approuve le petit tabernacle doré et la chaire de pierre, sans doute récente ; l'évêque demande aussi la suppression, dans le sanctuaire, du grand banc du seigneur, le huguenot Samazan, et celle de l'autel de sainte Catherine dans la nef ; l'autel de saint Roch qui lui fait pendant sera déplacé et orné d'un tableau. Le devenir de ce mobilier au 18e siècle n'est pas connu, mais il dut subir des dégradations à la Révolution, car le décor du choeur est entièrement refait en 1829 par le doreur bordelais Michaud, qui fournit un nouveau maître-autel et un tableau de l'Assomption. Une horloge est achetée en 1832 au périgourdin Cardineaud, une cloche en 1846 au serrurier local Jean Bartal-Lagarde. Vers la fin du 19e siècle, les autels sont à nouveau remplacés en style néo-gothique (le maître-autel de 1829 est alors déplacé à l'église annexe d'Allemans, IM47002945). La dernière campagne de décoration a lieu dans l'Entre-deux-guerres avec l'installation des verrières figurées du bordelais Elie Caillaud.

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Présentation du mobilier

Partie constituante non étudiée

Verrières(6) ; autel (3) ; gradins d'autel(3) ; tabernacles(3) ; confessionnal ; fonts baptismaux ; lutrin ; clôture de choeur ; stalles ; meubles de sacristie(2) ; chandeliers funéraires(4) ; canons d'autel(3) ; chandeliers d'autel(8) ; croix d'autel(2) ; pupitres d'autel(2) ; vases d'autel(3) ; calices(4) ; ciboires(4) ; ostensoirs(2) ; patènes(2) ; encensoirs(2) ; bannières de procession(3) ; croix de procession(2) ; chandeliers d'église(6) ; bourses de corporal(2) ; voiles de calice(2) ; chapes(3) ; chasubles(2) ; étoles(3) ; manipules(2) ; lustre ; groupe sculpté ; statues(7) ; cloches(2) ; harmonium

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2001

Date de rédaction de la notice

2001

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37