POP

Plateforme ouverte du patrimoine

Le mobilier de l'église paroissiale Saint-Pierre

Désignation

Titre courant

Le mobilier de l'église paroissiale Saint-Pierre

Localisation

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Tourtrès ; église paroissiale Saint-Pierre

Numéro INSEE de la commune

47313

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Monclar

Nom de l'édifice

Église paroissiale Saint-Pierre

Référence Mérimée de l'édifice

IA47002068

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Historique

PV005379

Description historique

En 1597, Nicolas de Villars visite une église 'toute découverte', dépourvue de fonts baptismaux et dont le grand autel est à réparer et les autels secondaires ruinés. Seul le maître-autel est restauré et orné avant 1610. En 1665, le curé Philippe Garrigou se plaint d'un édifice 'qui ne saurait être en plus mauvais état' : le grand autel, sans tabernacle mais surmonté d'un Baptême du Christ sur toile, est exposé à la pluie, les deux autels 'qui séparent le choeur de la nef' ne valent guère mieux, les fonts sont incomplets et seul le confessionnal est jugé 'assez commode'. Peu d'améliorations sont apportées avant 1682, date à laquelle Mgr Mascaron trouve un tabernacle de bois trop petit et un nouveau tableau au maître-autel ('Christ en croix entre la Vierge, la Madeleine et saint Pierre'), une chaire à prêcher dans la nef ; les deux autels secondaires ont en revanche disparu : l'évêque ordonne de pourvoir la chapelle sud d'un autel et d'un tableau 'dans les trois mois' (l'achat ne sera pas encore effectué en 1685). Le mobilier semble entièrement renouvelé un siècle plus tard, lorsque Mgr d'Usson de Bonnac, lors de sa visite de 1782, décrit des autel, confessionnal et chaire 'en état' et un tableau 'décent'. Diverses acquisitions viennent compenser sous la Restauration les probables destructions révolutionnaires : un nouveau maître-autel néo-classique est commandé au sculpteur Clérac de Monclar, des pièces d'orfèvrerie sont achetées en 1824-1825 au marchand Lanusse jeune, de Tonneins. La grosse cloche est fondue en 1845 par Jean-Baptiste Perret, la petite en 1890 ou 1897 par Emile Vauthier. Deux autels secondaires en terre cuite sont acquis à la fin du 19e siècle (un seul subsiste). Enfin, le verrier toulousain Saint-Blancat fournit trois verrières figurées en 1923-1924.

Statut juridique et protection

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Présentation du mobilier

Partie constituante non étudiée

Verrières(3) ; autel ; gradins d'autel(2) ; tabernacle ; confessionnal ; fonts baptismaux ; clôture des fonts baptismaux ; meuble de sacristie ; lustres d'église(3) ; chandeliers d'autel(2) ; croix d'autel ; pupitre d'autel ; sonnette d'autel ; ciboire ; ostensoir ; patène ; réserve à eau baptismale ; navette à encens ; seau à eau bénite ; croix de procession ; chemin de croix ; chandeliers d'église(2) ; assiette ; chandeliers(6) ; groupe sculpté ; statues(5) ; livres(3) ; cloches(2) ; harmonium

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2001

Date de rédaction de la notice

2001

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37