Le mobilier de l'église paroissiale Saint-Saturnin

Titre courant

Le mobilier de l'église paroissiale Saint-Saturnin

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Thézac ; église paroissiale Saint-Saturnin

Numéro INSEE de la commune

47307

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Tournon-d'Agenais

Nom de l'édifice

Église paroissiale Saint-Saturnin

Référence Mérimée de l'édifice

IA47002572

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En village

Auteur de l'œuvre ou créateur de l'objet

PV004534

Description historique

'Toute ruinée' en 1601 lors du passage de Mgr de Villars, l'église reste tout au long du 17e siècle parmi les plus démunies de l'archiprêtré de Tournon. En 1667, elle ne possède ni tabernacle, ni confessionnal, ni chaire ; l'autel de Notre-Dame dans la chapelle sud est 'tout nud', les fonts ruinés, et le seul objet du culte est un 'méchant calice de plomb fort noir'. Des achats ordonnés par Mgr Joly (dont un 'tableau de St Sernin patron'), aucun ne sera effectué, sauf ceux, avant 1673, d'un tabernacle (dit 'petit et méchant' en 1696 et détruit avant 1699) et d'un ensemble calice-patène en argent doré, puis, entre 1682 et 1696, d'un 'petit tableau de deux ou trois pans d'hauteur contenant la représentation de la mort de J.C.' et d'un 'meschant balustre qui n'a point de porte'. Devant le mauvais vouloir du curé Arnauld Courty ('dissolu et scandaleux'), Mgr Mascaron décide de contribuer de sa bourse à l'ornementation de cette église déshéritée : il offre ainsi vers 1698 un ciboire d'argent 'fort beau' et un soleil d'argent '[qui] se met sur le pied du ciboire', et entre 1699 et 1703 un grand tableau neuf du Crucifix pour remplacer la toile précédente, déjà 'pourrie et effacée'. L'autel sud, désormais dédié aux saints Fabien et Sébastien, reçoit aussi un tableau, tandis que M. de Lustrac, châtelain du lieu, offre un confessionnal neuf. Le mobilier n'en reste pas moins lacunaire, puisqu'en 1706 l'église n'a toujours pas de fonts baptismaux ni de tabernacle. Sans doute parvenu à la Révolution dans un état de délabrement avancé, cet ensemble est remplacé après la reconstruction de l'église (1905-1906) par des commandes majoritairement adressées à Toulouse : le marbrier Guiraud fournit le maître-autel et les fonts baptismaux, la maison Giscard la plupart des statues de plâtre, le verrier Henri Gesta les vitraux figurés du choeur (1935). Seuls vestiges de l'ancienne église, un garde-corps de tribune en pierre, daté 1731 (sans doute un fragment de l'ancienne clôture de choeur), un confessionnal du début du 19e siècle et une cloche fondue en 1821 par Augustin Martin et François Bardot. La sacristie conserve en outre un bel ensemble de 3 calices en argent du 17e siècle (dont un toulousain de 1638), dont l'arrivée dans l'édifice n'est toutefois pas antérieure à 1880.

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Présentation du mobilier

Partie constituante non étudiée

Verrières(11) ; autel ; gradin d'autel ; tabernacle ; bénitiers(2) ; clôture de choeur ; chaire à prêcher ; meuble de sacristie ; chandelier funéraire ; chandeliers d'autel(4) ; croix d'autel ; pupitre-thabor ; ciboire des malades ; ostensoirs(2) ; patène ; troncs à quêter(2) ; bannière de procession ; croix de procession(2) ; chemin de croix ; croix ; bourses de corporal(6) ; voiles de calice(6) ; chasubles(6) ; étoles(6) ; manipules(6) ; chandeliers(3) ; groupes sculptés(2) ; statues(7)

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2002

Date de rédaction de la notice

2002

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37