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Plateforme ouverte du patrimoine

Le mobilier du prieuré, église paroissiale Sainte-Livrade

Désignation

Titre courant

Le mobilier du prieuré, église paroissiale Sainte-Livrade

Localisation

Localisation

Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Sainte-Livrade-sur-Lot ; prieuré de bénédictins ; église paroissiale Sainte-Livrade

Numéro INSEE de la commune

47252

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Sainte-Livrade-sur-Lot

Nom de l'édifice

Prieuré de bénédictins ; église paroissiale Sainte-Livrade

Référence Mérimée de l'édifice

IA47002446

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Historique

Description historique

Réputée au 15e siècle pour 'ses riches joyaux et ornements précieux', l'église prieurale de Sainte-Livrade fut dépouillée une première fois par le prieur Bernard de Brignols (mort en 1452), puis ruinée par les huguenots en septembre 1569 : le mobilier fut alors détruit, les cloches 'rompues et emportées'. En 1592, Nicolas de Villars déplore l'absence de fonts baptismaux et trouve les autels 'mal tenus et sans ornements, non consacrés depuis qu'ils ont été ruinés'. L'église est relevée de ses ruines au 17e siècle : le prieur Charles de Gelas de Leberon (1622-1654), évêque de Valence, fait ainsi fondre une nouvelle cloche. En 1668, Mgr Joly décrit un mobilier abondant : le maître-autel, réservé aux religieux et à ce titre seul pourvu d'un tabernacle, est surmonté d'un grand tableau représentant le Calvaire avec saint Benoît, sainte Scholastique (patrons des bénédictins), saint Robert et sainte Livrade (patronne de la ville). L'autel de la paroisse, dédié à la patronne, fait pendant à celui des Cinq Plaies de part et d'autre de la clôture séparant la nef du choeur des religieux. 7 autres autels (saint Sébastien, saintes Luce et Marguerite, Assomption, saint Louis, saint Jean-Baptiste, Purification), tous ornés de tableaux, sont placés dans les chapelles qui flanquent le vaisseau principal et dans le vaisseau nord dédié à la Vierge. 5 d'entre eux (sainte Livrade, Cinq Plaies, Assomption, saint Louis, Purification) possèdent en outre un retable à 'colonnes de bois ciselées en vigne'. Ce décor est complété à la fin du siècle par le prieur Jacques-Paul de La Borie (1678-1709), qui aménage le choeur, fait remplacer les stalles (sans doute par celles actuellement en place) et lègue à l'église 'une belle argenterie et de riches ornements'. A la fin du 18e siècle est acquis l'actuel maître-autel en marbre polychrome. Après la vente du mobilier le 19 mars 1791 (8 autels et 9 tableaux disparurent alors), l'édifice est redécoré dans la 2e moitié du 19e siècle : verrières par François Gay (1868), autel par le Parisien Lucien Chovet (1868), chaire en chêne, peintures murales du choeur (1878)... Ce nouvel ensemble a été presque totalement supprimé dans les dernières décennies : seuls ont été conservés les meubles subsistants de l'Ancien Régime (maître-autel, stalles) ainsi que quelques épaves de l'ancienne église du couvent de la Rose.

Statut juridique et protection

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Références documentaires

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Présentation du mobilier

Partie constituante non étudiée

Monuments aux morts(2) ; sarcophage ; verrières(5) ; confessionnal ; bénitiers(2) ; clôture de choeur ; croix d'autel(4) ; calices(2) ; ostensoirs(2) ; patènes(3) ; encensoir ; goupillon ; navette à encens ; seau à eau bénite ; croix de procession ; reliquaire-ostensoir ; pavillons de ciboire(6) ; groupes sculptés(2) ; statues(7) ; peinture monumentale ; cloches(3)

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2002

Date de rédaction de la notice

2002

Adresse du dossier Inventaire

Région Nouvelle-Aquitaine - Service du Patrimoine et de l’Inventaire, site de Bordeaux - 5, place Jean-Jaurès 33000 Bordeaux - 05 57 57 72 37