Lambris de demi-revêtement ; stalles
Lambris de demi-revêtement, stalles
Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Sainte-Livrade-sur-Lot ; prieuré de bénédictins ; église paroissiale Sainte-Livrade
47252
Sainte-Livrade-sur-Lot
Prieuré de bénédictins ; église paroissiale Sainte-Livrade
IA47002446
En ville
Vaisseau sud, choeur
Menuiserie ; sculpture
Stalles (28) ; d'applique
Chêne : décor en haut relief, décor en bas relief, décor dans la masse, décor rapporté, ciré
2 ensembles de 9 stalles adossés à la travée droite du choeur, au nord et au sud, chacun pourvu d'une clôture avec agenouilloir mobile ; 2 ensembles de 5 stalles sur plan en quart-de-rond adossés aux retours concaves du choeur, au nord et au sud. Stalles : jouées de hauteur, dossiers à panneau mouluré (petit cadre vrai), parcloses pleines en talon, sellettes mobiles à miséricorde. Lambris de la travée droite : division en 5 panneaux cintrés à oreilles, entablement classique et corniche.
Sainte Scholastique saint Benoît de Nursie : ?, globe : feu Moïse faisant jaillir une source saint Benoît de Nursie ornementation (sphinx, lion, tête : homme, moine, femme, enfant, angelot, mascaron, feuille d'acanthe, chute végétale)
Sainte Scholastique, saint Benoît ? (homme barbu portant un capuchon, un globe enflammé au sol), saint Benoît, Moïse frappant le rocher : sur les panneaux des jouées des stalles (respectivement nord-ouest, nord-est, sud-ouest, ord-ouest). Sphinge (côté est) ou lion (côté ouest) au corps terminé par un enroulement d'acanthe couronné d'un angelot : amortissement des jouées des stalles. Parcloses : têtes de fantaisie (moines encapuchonnés, femmes embéguinées, enfants, lions). Miséricordes (de l'angle nord-ouest à l'angle sud-ouest) : tête aux cheveux phytomorphes, angelot, tête de démon et acanthes, tête masculine grotesque et 2 palmes, tête d'homme enturbannée entre 2 volutes, tête d'homme négroïde entre des palmes, tête d'homme entre des volutes d'acanthe, tête d'homme dans un encadrement à volutes affrontées, tête de vieillard enturbanné entre des chutes de feuillages, couple d'angelots, angelot, tête d'homme au nez retroussé et linge, tête d'homme à cornes de bélier, angelot dans un encadrement à volutes affrontées (au nord) ; angelot aux mèches flammées, tête d'homme et draperie, tête grotesque enturbannée et acanthes, angelot, tête d'homme avec bavoir et acanthes, tête d'homme entre des cuirs, tête d'homme enturbanné et draperie, tête d'homme cornue entre 2 acanthes, tête d'homme cornue avec draperie sortant de la bouche, angelot avec volutes et acanthe, tête d'enfant entre 2 oiseaux phytomorphes, tête de vieillard avec draperie et acanthes, couple d'angelots, tête de jeune homme dans une draperie. Clôtures : rameaux de laurier noués par un ruban (panneaux des jouées), lion couché (amortissement des jouées), chutes de laurier, branches de chêne, rosiers, liserons (panneaux). Lambris : angelots, chutes de tournesols, roses, marguerites, trèfles (panneaux), angelots et acanthes (écoinçons, frise de l'entablement), oves et denticules.
H=297;l=755 ; dimensions du lambris de la travée droite (lambris d'appui : h=110 ; lambris au-dessus des stalles : h=187) ; une stalle : h=106,5, la=86 (avec les 2 accotoirs), pr=51 ; ensembles de 5 stalles : l=329 ; clôtures-agenouilloirs : h=94 (sans les jouées), h=125,5 (avec les jouées), l=680, pr=52.
Remaniement
Ensembles de stalles des retours concaves remaniés (découpage au niveau des demi-colonnes du choeur) ; leur lambris est refait en style néo-gothique.
La Borie Jacques-Paul de (?, commanditaire)
4e quart 17e siècle
D'après Tholin (1874) et le chanoine Durengues (1918), ces stalles auraient été placées à la fin du 17e siècle sur commande de Jacques-Paul de La Borie, prieur de 1678 à 1709. Leur style confirme en effet la datation avancée par ces auteurs, mais leur nombre (28) excède de beaucoup celui des moines de Sainte-Livrade, qui ne furent jamais plus de 12 depuis la règle édictée par le prieur Guillaume Grand au 14e siècle. Ne pourraient-elles en fait provenir de l'ancienne abbaye bénédictine d'Eysses, près de Villeneuve-sur-Lot, dont les stalles furent concédées en 1791 à l'église Sainte-Catherine de Villeneuve, mais où elle ne parvinrent semble-t-il jamais ? L'ensemble actuel a en tout cas subi des remaniements : les stalles occupant les retours concaves du choeur ont été retaillées pour s'adapter à cet emplacement et le lambris correspondant a été refait en style néo-gothique. L'ensemble est décrit dans sa configuration actuelle en 1906.
Propriété de la commune
1908/07/20 : classé au titre objet
À signaler
Dossier individuel
2002
2002
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