Le mobilier de l'église paroissiale Saint-Sylvestre
Nouvelle-Aquitaine ; Lot-et-Garonne (47) ; Saint-Sylvestre-sur-Lot ; place de l'Eglise ; église paroissiale Saint-Sylvestre
47280
Penne-d'Agenais
Eglise (place de l')
Église paroissiale Saint-Sylvestre
IA47002772
En village
Comme la plupart des lieux de culte voisins, l'église Saint-Sylvestre fut pillée par les huguenots durant les guerres de Religion : le rapport du curé André Badilh en 1572 atteste que ceux-ci 'rompirent et brisèrent les autels et en emportèrent tous les ornements comme chapes, chasubles, croix, calices...'. Partiellement rétabli dans le courant du 17e siècle, le mobilier est à peu près décent lors du passage de Claude Joly en 1668. Le maître-autel de maçonnerie est alors doté d'un tabernacle de 4 pieds en bois doré, surmonté d'une niche garnie d'une statue de la Vierge, et d'un tableau de 7 pieds (Calvaire avec saint Pierre et saint Sylvestre). L'autel secondaire, du côté de l'Evangile, est en revanche 'tout nud'. Ce premier ensemble dut se dégrader assez rapidement, car le procès-verbal de Jean d'Yse de Saléon en 1733 déplore la mauvaise tenue de l'autel majeur, seulement garni d'une 'planche qui n'est pas attachée et est mal peinte', et dont le tabernacle, 'non doublé', est entouré d'une 'boisure qui ne monte pas assez haut et ne joint pas le tableau'. Les trois bancs seigneuriaux sont alors réservés à Mme de Lalande et à MM. de Masparrote et Delardaire. Les éléments de ce mobilier qui peuvent avoir survécu à la Révolution ne furent pas remployés dans la nouvelle église érigée sous le Second Empire. Le décor fut à cette occasion entièrement renouvelé en harmonie avec le style de l'édifice : verrières à personnages par la fabrique condomoise Goussard en 1864, peintures murales décoratives par P. Tartas (également auteur du décor peint d'Hautefage-la-Tour en 1874), remplacées en 1949 par celles d'Henry Lefai, cloches par la fonderie Crouzet-Hildebrand en 1885, maître-autel en pierre offert par M. de Lapeyrière, complété par des statues d'anges porte-reliques (ensemble disparu), autels latéraux offerts en 1904, statues de plâtre données par Mme de Marignan, orgue en 1935, etc... De l'ancienne église ne subsiste que la petite cloche du fondeur marmandais Honoré Barbe, datable de 1804 ou 1805.
Propriété de la commune
Présentation du mobilier
Tableau commémoratif des morts ; autel ; gradins d'autel(2) ; tabernacle ; fonts baptismaux ; bénitiers(2) ; ambon ; meubles de sacristie(2) ; chandeliers d'autel(20) ; croix d'autel(3) ; calice ; ciboires(6) ; ciboire des malades ; ostensoirs(3) ; patène ; thabors(3) ; ampoule à saint chrême ; encensoir ; navette à encens ; seau à eau bénite ; croix de procession(2) ; lanternes de procession(2) ; croix ; croix de sacristie ; buste ; statues(4) ; cloches(3) ; claquoir ; harmonium ; orgue
2003
2003
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