Verrière
Verrière hagiographiaque
Verrière hagiographique : Vie du Christ et de saint Jean-Baptiste
Normandie ; Manche (50) ; Genêts ; église paroissiale Notre-Dame
50199
Anciennement région de : Basse-Normandie
Manche
Sartilly
Église paroissiale Notre-Dame
PA00110407
Baie 0
Vitrail
Lancette ; tympan ajouré
Verre transparent (coloré)
Baie divisée en trois lancettes, celle du centre étant moins haute ; le tympan est ajouré d'une rose à cinq lobes et de deux écoinçons
Scène (Nativité, Adoration des Mages, Circoncision, Résurrection, Présentation au temple, Fuite en Egypte, Jésus au milieu des docteurs, Cène, Calvaire, saintes femmes au tombeau, Apparition du Christ à sainte Marie-Madeleine, Décollation de saint Jean-Baptiste, saint Jean-Baptiste en prison, reproches de saint Jean-Baptiste à Hérode Antipas, Baptême du Christ, Prédication, Naissance, Jugement dernier)
Superposition de cinq ou six médaillons quadrilobés à pointes ou à huit lobes sur fond de mosaïque à résille oblique ornées de feuillages. Bordures, au centre : châteaux de Castille (dispercés à l'origine dans les trois lancettes, ils ont été regroupés au centre en 1977). A droite et à gauche : superposition de rosettes (1977). Lancette centale : seul le quatrième registre (Présentation au temple) conserve des pièces anciennes dans la partie supérieure. Lancette de droite : seule les deux scènes suprérieures conservent des pièces anciennes ( Saintes femmes au tombeau et une scène recomposée : Apparition du Christ à sainte Marie-Madeleine). Lancette gauche : seules les deux scènes inférieures conservent des pièces anciennes (Décollation de Saint Jean-Baptiste et emprisonnement du saint). Le tympan présente un Jugement dernier au-dessus d'une résurrection des morts et de deux anges tenant les instruments de la Passion ; dans les lobes quatre anges sonnent la trompette (même carton). Ecoinço
H = 300, l = 220
Oeuvre restaurée
Oeuvre très restaurée au 19ème siècle : seuls cinq médaillons sur les dix-sept conservent des pièces anciennes.
13e siècle ; 19e siècle
Le choeur à chevet plat et le transept de l'église appartiennent à l'édifice consacré en 1157, tandis que le nef a été fortement restaurée au 18e siècle. La maîtresse vitre, refaites au 14e siècle selon la plupart des historiens, conserve une verrière du 13e siècle. Jean Lafond réfute une datation du début du 13e siècle en raison de son style, marqué par une certaine liberté de trait, qui appartient au milieu du 13e siècle. La verrière a subi une restauration excessive après que des jets de pierres l'ai endommagée en 1867. En 1977, à la suite des dommages entraînés par une tempête, la verrière est réparée sans réintégrer la totalité des fragments tombés à terre.
Propriété de la commune
Dossier individuel
2013
2013
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