Verrière
Verrière à personnages ; verrière figurée
Verrière (à personnages, figurée) : Saint Martin, Charité de saint Martin, Saint François d'Assise, Stigmatisation de saint François d'Assise, Vierge à l'Enfant, Nativité, Saint Michel terrassant le démon, Pèsement des âmes, Saint Guillaume d'Aquitaine, Conversion de saint Guillaume par saint Bernard, Saint Jean-Baptiste, Saint Jean l'Evangéliste
Normandie ; Manche (50) ; Carentan ; église paroissiale Notre-Dame
50099
Anciennement région de : Basse-Normandie
Manche
Carentan
Église paroissiale Notre-Dame
PA00110352
Baie 8 (déambulatoire, chapelle sud)
Vitrail
Lancette ; tympan ajouré
Verre transparent (coloré) ; grisaille ; jaune d'argent
Cinq lancettes en arc brisé ; quatre écoinçons de complément.
Figure (Saint Martin) ; scène (Charité de saint Martin) ; figure (Saint François d'Assise) ; scène (Stigmatisation de saint François d'Assise) ; figure (Vierge à l'Enfant) ; scène (Nativité) ; figure (Saint Michel terrassant le démon) ; scène (Pèsement des âmes) ; figure (Saint Guillaume d'Aquitaine) ; scène (Conversion de saint Guillaume par saint Bernard) ; figure (Saint Jean-Baptiste), scène (Charité de saint Martin), figure (Vierge, Saint Jean l'Evangéliste)
Chaque lancette présente sur deux registres : un saint accompagné d'un épisode de sa vie, le tout dans un encadrement d'architecture à deux niveaux, peint en grisaille et jaune d'argent et animé de statuettes. De gauche à droite : Saint Martin, avec une inscription au bas sur un cartouche, et la Charité de saint Martin, datant de 1982 ; Saint François d'Assise, tout en grisaille, avec sa stigmatisation de 1982 ; Vierge à l'Enfant et Nativité, où est peut-être représentée la donatrice en arrière plan ; Saint Michel terrassant le démon et Pèsement des âmes datant de 1982 ; Saint Guillaume d'Aquitaine, duc de Guyenne, vêtu d'une robe de bure tout en grisaille, tenant une hallebarde dont le gonfalon porte le lion de Guyenne ; sous le saint est représentée sa conversion par saint Bernard (1982). Dans les écoinçons de complément, on trouve des représentations de saint Jean-Baptiste, la Charité de saint Martin, Vierge (peut-être une Vierge de Pitié) et de saint Jean l'Evangéliste.
H = 480, l = 310
Oeuvre restaurée ; oeuvre composite ; fragment ; plombs de casse
La verrière a été restaurée en 1929 par l'atelier Daumont-Tournel et complétée par Michel Durand en 1982 : les quatre scènes du registre inférieur, exceptée celle de la Nativité (au centre). La partie droite de la Nativité a été restaurée, ainsi que la tête et l'armure de saint Michel.
Inscription concernant l'iconographie ; inscription donnant l'identité du modèle
Inscription au bas de la représentation de saint Martin : illisible ; inscription donnant le nom de saint François ; inscription dans la scène de la Nativité : illisible ; inscription donnant le nom de saint Guillaume
Lieu d'exécution : Ile-de-France, 75, Paris ; lieu d'exécution : Ile-de-France, 94, Orly
3e quart 15e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle
1929 ; 1982
La reconstruction de l'église romane de Carentan, dévastée à plusieurs reprises durant la Guerre de Cent Ans, commença dès le 2e quart du 15e siècle. Grâce à la donation du grand bailli du Cotentin, Guillaume de Cerisay, une seconde phase de travaux (collatéral nord, massif oriental et bras nord du transept) vit le jour en 1466 ; de cette époque datent 7 verrières du choeur dont la baie 8. La vitrerie de Carentan s'inscrit dans un groupe d'oeuvres qui réunit Le Vast et Saint-Lô autour de Coutances ; des similitudes apparaissent dans l'exécution de tous ces vitraux au niveau du traitement stylistique et de la technique de représentation ; on peut même noter la réutilisation de cartons au sein du groupe. Des restaurations sont connues à partir du 17e siècle. Au 20e siècle, de nouvelles restaurations furent confiées entre 1915 et 1931 à Charles Daumont-Tournel. Déposés en 1942, les verrières retrouvèrent leur place à partir de 1957. Cet ensemble fut à nouveau restauré entre 1979 et 1987 par Michel Durand, également auteur de compléments dans certaines verrières et créateur de deux verrières (baies 25 et 28). Les vitreries losangées des baies hautes du choeur, probablement du 17e siècle, éclatèrent en 1944 ; elles furent remplacées en 1955 par des nouvelles. La lisibilité des verrières de Carentan est d'autant plus altérée qu'un état de corrosion avancé, lié à l'air humide des marais avoisinants, s'ajoute à de nombreux plomb de casse et à des interpolations gênantes. Malgré tout, un décor vitré aussi complet et de cette qualité reste unique dans la région.
Propriété de la commune
1905/04/13 : classé au titre objet
Dossier individuel
2013
2013
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