Verrière
Verrière à personnages ; verrière figurée
Verrière (à personnages, figurée) : Saint Romphaire, Confession d'un pénitent par saint Romphaire, Saint Gall, Présentation au Temple, Saint Crépin dans son atelier de cordonnier, Martyre des saints Crépin et Crépinien, Martyre de saint Jean l'Evangéliste, Saint Jean l'Evangéliste écrivant, Résurrection du Christ, Vierge
Normandie ; Manche (50) ; Carentan ; église paroissiale Notre-Dame
50099
Anciennement région de : Basse-Normandie
Manche
Carentan
Église paroissiale Notre-Dame
PA00110352
Baie 9 (déambulatoire, chapelle nord)
Vitrail
Lancette ; tympan ajouré
Verre transparent (coloré) ; grisaille ; jaune d'argent ; verre : gravé à l'acide
Quatre lancettes en arc brisé ; trois écoinçons de complément.
Figure (Saint Romphaire) ; scène (Saint Romphaire confessant) ; figure (Saint Gal)l ; scène (Présentation au Temple) ; figure (Saint Crépin dans son atelier de cordonnier) ; scène (Martyre des saint Crépin et Crépinien) ; figure (Martyre de saint Jean l'Evangéliste) ; scène (Saint Jean l'Evangéliste écrivant) ; scène (Résurrection du Christ) ; figure (Vierge)
Les lancettes se divisent en deux registres : un registre principale avec des personnages et un registre inférieur présentant des scènes hagiographiques, le tout dans un encadrement d'architecture à deux niveaux, peint en grisaille et jaune d'argent et animé de statuettes. De gauche à droite : Saint Romphaire , vêtu d'une chape damassée gravée et saint Romphaire confessant un pénitent (1984) ; saint Gall (?) tenant la crosse des abbés et portant le coq sur sa poitrine et la Présentation de l'Enfant Jésus au Temple ; saint Crépin découpe le cuir dans son établi, (son chapeau gravé à l'acide est peut-être refait), tandis qu'au registre inférieur, saint Crépin et saint Crépinien subissent le martyre ; dans la dernière lancette, saint Jean, martyrisé dans un chaudron d'huile bouillante (flammes rouges gravées à l'acide), devant la Porte latine, est réconforté par un ange ; dans la scène inférieure, l'apôtre rédige l'Apocalypse (1984). Dans les ajours, un soleil et des fragments ont ét
H = 480, l = 250
Oeuvre restaurée ; oeuvre composite ; fragment ; plombs de casse
La verrière a été restaurée en 1929 par l'atelier Daumont-Tournel et complétée par Michel Durand en 1984 : les scènes inférieures de la 1ère et la 4e lancette. La tête et la mitre de saint Romphaire, la tête de saint Crépin et la chaudron de saint Jean, dans le registre supérieur, ont été refaites ; dans la scène de la Présentation au Temple, les têtes du vieillard Siméon et de saint Joseph ont été restaurées ainsi que celle de saint Jean, dans la scène de son martyre ; des éléments de bordure du 16e siècle ont été réutilisés en remploi (initiale et couronnes et fleurs de lys) dans la scène de la Présentation et dans la 3e lancette. Le verre utilisé pour la représentation de saint Gall est très corrodé.
Inscription donnant l'identité du modèle
Inscription au bas de la figure de saint Romphaire ; transcription 2e lancette : 'SYMEON'
Lieu d'exécution : Ile-de-France, 75, Paris ; lieu d'exécution : Ile-de-France, 94, Orly
3e quart 15e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle
1929 ; 1984
La reconstruction de l'église romane de Carentan, dévastée à plusieurs reprises durant la Guerre de Cent Ans, commença dès le 2e quart du 15e siècle. Grâce à la donation du grand bailli du Cotentin, Guillaume de Cerisay, une seconde phase de travaux (collatéral nord, massif oriental et bras nord du transept) vit le jour en 1466 ; de cette époque datent 7 verrières du choeur dont la baie 9, offerte, comme beaucoup d'autres verrières de l'église, par une confrérie, celle des cordonniers dont les patrons sont saint Crépin et saint Crépinien. La vitrerie de Carentan s'inscrit dans un groupe d'oeuvres qui réunit Le Vast et Saint-Lô autour de Coutances ; des similitudes apparaissent dans l'exécution de tous ces vitraux au niveau du traitement stylistique et de la technique de représentation ; on peut même noter la réutilisation de cartons au sein du groupe. Des restaurations sont connues à partir du 17e siècle. Au 20e siècle, de nouvelles restaurations furent confiées entre 1915 et 1931 à Charles Daumont-Tournel. Déposés en 1942, les verrières retrouvèrent leur place à partir de 1957. Cet ensemble fut à nouveau restauré entre 1979 et 1987 par Michel Durand, également auteur de compléments dans certaines verrières et créateur de deux verrières (baies 25 et 28). Les vitreries losangées des baies hautes du choeur, probablement du 17e siècle, éclatèrent en 1944 ; elles furent remplacées en 1955 par des nouvelles. La lisibilité des verrières de Carentan est d'autant plus altérée qu'un état de corrosion avancé, lié à l'air humide des marais avoisinants, s'ajoute à de nombreux plomb de casse et à des interpolations gênantes. Malgré tout, un décor vitré aussi complet et de cette qualité reste unique dans la région.
Propriété de la commune
1905/04/13 : classé au titre objet
Dossier individuel
2013
2013
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