Verrière
Verrière à personnages ; verrière figurée
Verrière (à personnages, figurée) : Saint Jean-Baptiste, Baptême du Christ, Saint Martin, Saint Michel terrassant le dragon, Ravissement de sainte Madeleine, Conversion du prince de Marseille par sainte Madeleine, Résurrection de Lazare, Les Saintes Femmes au tombeau, Saint Fiacre, Ecce Homo, évêque
Normandie ; Manche (50) ; Carentan ; église paroissiale Notre-Dame
50099
Anciennement région de : Basse-Normandie
Manche
Carentan
Église paroissiale Notre-Dame
PA00110352
Baie 11 (déambulatoire, chapelle nord)
Vitrail
Lancette ; tympan ajouré
Verre transparent (coloré) ; grisaille ; jaune d'argent ; verre : gravé
Quatre lancettes en arc brisé ; trois écoinçons de complément.
Figure (Saint Jean-Baptiste) ; scène (Baptême du Christ) ; figure (Saint Martin) ; scène (Saint Michel terrassant le dragon) ; figure (Ravissement de sainte Madeleine) ; scène (Sainte Madeleine : conversion, prince de Marseille) ; scène (Résurrection de Lazare ; Les Saintes Femmes au tombeau) ; figure (Saint Fiacre ; Ecce Homo ; évêque)
Chaque lancette présente sur deux registres : un saint accompagné d'un épisode de sa vie, le tout dans un encadrement d'architecture à deux niveaux, peint en grisaille et jaune d'argent et animé de statuettes. De gauche à droite : saint Jean-Baptiste et le Baptême du Christ ; saint Martin, vêtu d'une aube rouge gravée, (carton identique au saint Nicolas de la baie 16) et saint Michel terrassant le démon ; sainte Marie-Madeleine, patronne des tisserands, ravie par deux anges, et le prince de Marseille, converti par la sainte, son enfant dans les bras, fait déposer le corps de sa femme morte en couches ; Résurrection de Lazare (à l'arrière, saint Pierre délie ses bandelettes) et découverte du tombeau vide par les Saintes femmes. Sont représentés dans les ajours, saint Fiacre, évêque de Meaux, portant une bêche, l'Ecce Homo et un évêque. Des inscriptions nominatives sont apposées en bas des figures, comme à Notre-Dame de Saint-Lô.
H = 480, l = 250
Oeuvre restaurée ; oeuvre composite ; fragment ; plombs de casse
La verrière a été restaurée en 1917 par l'atelier Daumont-Tournel et complétée, au registre inférieur, par Michel Durand en 1982 : Baptême du Christ et les Saintes femmes au tombeau. Le phylactère de saint Jean-Baptiste a été restauré. Les verres rouges plaqués des vêtements et du diable sont piquetés de cratères.
Inscription donnant l'identité du modèle ; inscription concernant l'iconographie
Transcription de la lancette droite : 'LAZARE VENI FO[RAS]' ; transcription ajour central : '[EC]CE HOMO' ; inscription illisible de l'ajour droit : HYMER ?
Lieu d'exécution : Ile-de-France, 75, Paris ; lieu d'exécution : Ile-de-France, 94, Orly
3e quart 15e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle
1917 ; 1982
La reconstruction de l'église romane de Carentan, dévastée à plusieurs reprises durant la Guerre de Cent Ans, commença dès le 2e quart du 15e siècle. Grâce à la donation du grand bailli du Cotentin, Guillaume de Cerisay, ami du roi Louis XI, une seconde phase de travaux (collatéral nord, massif oriental et bras nord du transept) vit le jour en 1466 ; de cette époque datent 7 verrières du choeur dont la baie 11, offerte par Guillaume Couillard qui a fait construire la chapelle de sainte Madeleine. La vitrerie de Carentan s'inscrit dans un groupe d'oeuvres qui réunit Le Vast et Saint-Lô autour de Coutances ; des similitudes apparaissent dans l'exécution de tous ces vitraux au niveau du traitement stylistique et de la technique de représentation ; on peut même noter la réutilisation de cartons au sein du groupe. Des restaurations sont connues à partir du 17e siècle. Au 20e siècle, de nouvelles restaurations furent confiées entre 1915 et 1931 à Charles Daumont-Tournel. Déposés en 1942, les verrières retrouvèrent leur place à partir de 1957. Cet ensemble fut à nouveau restauré entre 1979 et 1987 par Michel Durand, également auteur de compléments dans certaines verrières et créateur de deux verrières (baies 25 et 28). Les vitreries losangées des baies hautes du choeur, probablement du 17e siècle, éclatèrent en 1944 ; elles furent remplacées en 1955 par des nouvelles. La lisibilité des verrières de Carentan est d'autant plus altérée qu'un état de corrosion avancé, lié à l'air humide des marais avoisinants, s'ajoute à de nombreux plomb de casse et à des interpolations gênantes. Malgré tout, un décor vitré aussi complet et de cette qualité reste unique dans la région.
Propriété de la commune
1905/04/13 : classé au titre objet
Dossier individuel
2013
2013
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