Verrière
Verrière à personnages ; verrière figurée
Verrière (à personnages, figurée) : Saint Sébastien, Martyre de saint Sébastien, Saint Louis, Saint Louis visite le chantier de la Sainte-Chapelle, Saint Eloi, Saint Eloi dans son atelier, Saint Christophe, Conversion de Nicea et Anquilina par saint Christophe, Saint Cloud, Trinité souffrante, Saint Jean-Baptiste
Normandie ; Manche (50) ; Carentan ; église paroissiale Notre-Dame
50099
Anciennement région de : Basse-Normandie
Manche
Carentan
Église paroissiale Notre-Dame
PA00110352
Baie 12 (déambulatoire, chapelle sud)
Vitrail
Lancette ; tympan ajouré
Verre transparent (coloré) ; grisaille ; jaune d'argent ; verre : gravé
Quatre lancettes en arc brisé ; trois écoinçons de complément.
Figure (Saint Sébastien) ; scène (Martyre de saint Sébastien) ; figure (Saint Louis) ; scène (Saint Louis, Sainte-Chapelle : chantier) ; figure (Saint Eloi) ; scène (Saint Eloi dans son atelier) ; figure (Saint Christophe) ; scène (saint Christophe convertissant : courtisanes) ; figure (Saint Cloud ; Trinité souffrante ; Saint Jean-Baptiste)
Chaque lancette présente sur deux registres : un saint accompagné d'un épisode de sa vie, le tout dans un encadrement d'architecture à deux niveaux, peint en grisaille et jaune d'argent et animé de statuettes. De gauche à droite : Saint Sébastien et son martyre ; Saint Louis et le saint roi visitant le chantier de la Sainte-Chapelle ; Saint Eloi ferrant un cheval et Saint Eloi travaillant dans son atelier ; Saint Christophe portant l'Enfant Jésus sur ses épaules et conversion de Nicea et Anquilina, deux courtisanes envoyées par le roi pour le compromettre, par saint Christophe. Dans les ajours, saint Cloud, moine, porte la main de la justice, une Trinité souffrante est surmontée de deux soleil et Saint Jean-Baptiste tient un livre et une croix de roseau autour de laquelle est entourée une banderole.
H = 480, l = 250
Oeuvre restaurée ; oeuvre composite ; fragment ; plombs de casse
La verrière a été restaurée en 1917 par l'atelier Daumont-Tournel. Le registre inférieur, oeuvre de Michel Durand, date de 1981. La tête et le damas de saint Sébastien ont été refait, ainsi que le saint Louis (sauf le menton, le cou, les mains, le voile blanc et le bas de la robe).
Lieu d'exécution : Ile-de-France, 75, Paris ; lieu d'exécution : Ile-de-France, 94, Orly
3e quart 15e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle
1929 ; 1981
La reconstruction de l'église romane de Carentan, dévastée à plusieurs reprises durant la Guerre de Cent Ans, commença dès le 2e quart du 15e siècle. Grâce à la donation du grand bailli du Cotentin, Guillaume de Cerisay, ami du roi Louis XI, une seconde phase de travaux (collatéral nord, massif oriental et bras nord du transept) vit le jour en 1466 ; de cette époque datent 7 verrières du choeur dont la baie 12, offerte par la confrérie des maréchaux-ferrants dont le saint patron est saint Eloi. La verrière occupait à l'origine la baie de la chapelle Saint-Eloi dans le déambulatoire nord, mais la construction de la sacristie en 1855 fit perdre sa transparence et la déplaça alors à l'endroit actuel. La vitrerie de Carentan s'inscrit dans un groupe d'oeuvres qui réunit Le Vast et Saint-Lô autour de Coutances ; des similitudes apparaissent dans l'exécution de tous ces vitraux au niveau du traitement stylistique et de la technique de représentation ; on peut même noter la réutilisation de cartons au sein du groupe. Des restaurations sont connues à partir du 17e siècle. Au 20e siècle, de nouvelles restaurations furent confiées entre 1915 et 1931 à Charles Daumont-Tournel. Déposés en 1942, les verrières retrouvèrent leur place à partir de 1957. Cet ensemble fut à nouveau restauré entre 1979 et 1987 par Michel Durand, également auteur de compléments dans certaines verrières et créateur de deux verrières (baies 25 et 28). Les vitreries losangées des baies hautes du choeur, probablement du 17e siècle, éclatèrent en 1944 ; elles furent remplacées en 1955 par des nouvelles. La lisibilité des verrières de Carentan est d'autant plus altérée qu'un état de corrosion avancé, lié à l'air humide des marais avoisinants, s'ajoute à de nombreux plomb de casse et à des interpolations gênantes. Malgré tout, un décor vitré aussi complet et de cette qualité reste unique dans la région.
Propriété de la commune
1905/04/13 : classé au titre objet
Dossier individuel
2013
2013
Région Basse-Normandie - Direction de l'Inventaire général du patrimoine culturel Abbaye aux Dames - Place Reine Mathilde BP 523 - 14035 Caen Cedex - 02.31.06.97.33