POP

Plateforme ouverte du patrimoine

verrière (à personnages, figurée) : Saint Léonard de Noblat, Saint Roch, Saint Gilles, Saint Jean l'Evangéliste, Résurrection de la fille de Jaïre

Désignation

Dénomination de l'objet

Verrière

Précision sur la typologie de l'objet - hors lexique

Verrière à personnages ; verrière figurée

Appellation d'usage

Verrière des saints

Titre courant

Verrière (à personnages, figurée) : Saint Léonard de Noblat, Saint Roch, Saint Gilles, Saint Jean l'Evangéliste, Résurrection de la fille de Jaïre

Localisation

Localisation

Normandie ; Manche (50) ; Carentan ; église paroissiale Notre-Dame

Numéro INSEE de la commune

50099

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Basse-Normandie

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Manche

Canton

Carentan

Nom de l'édifice

Église paroissiale Notre-Dame

Référence Mérimée de l'édifice

PA00110352

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Baie 19 (nef, bas-côté nord)

Description

Catégorie technique

Vitrail

Structure et typologie

Lancette ; tympan ajouré

Matériaux et techniques d'interventions

Verre transparent (coloré) ; grisaille ; jaune d'argent ; verre : gravé

Description matérielle

Trois lancettes en plein cintre ; deux ajours de complément.

Indexation iconographique normalisée

Figure (Saint Léonard de Noblat, donateur) ; scène (Saint Roch) ; figure (Saint Gilles blessé) ; figure (Saint Jean l'Evangéliste) ; scène (Résurrection de la fille de Jaïre)

Description de l'iconographie

Les lancettes se divisent en 2 registres, encadrés par une architecture à double niveau, peinte en grisaille et jaune d'argent. Lancette gauche : saint Léonard de Noblat est accompagné d'un petit donateur agenouillé à ses pieds, Guillaume de Cerisay et saint Roch occupe le registre inférieur avec un ange, un chien et un garçon ; au centre, Saint Gilles montre sa blessure ; sous le saint, le registre se compose de fragments d'architecture, d'inscription, d'armoiries, de tête de Christ et de motifs végétaux assemblés ; dans la lancette droite, saint Jean l'Evangéliste au costume composé de motifs blancs gravés sur le verre rouge, surmonte la scène de la Résurrection de la fille de Jaïre. Dans les grandes figures, du verre gravé a été employé dans les nimbes, les livres ou les orfrois. Les ajours de compléments sont formés de fragments d'architecture et d'inscription assemblés.

Dimensions normalisées

H = 500, l = 190

État de conservation (normalisé)

Oeuvre restaurée ; oeuvre composite ; fragment ; plombs de casse

Précisions sur l'état de conservation

L'encadrement d'architecture est très mal conservé. La verrière a été restaurée en 1915 par l'atelier Daumont-Tournel. Les scènes de saint Roch et de la Résurrection de la fille de Jaïre ont été réalisées par Michel Durand en 1979. La tête de saint Léonard a été refaite comme celle de saint Romphaire (baie 9).

Inscription

Armoiries

Précisions sur l'inscription

Fragments des armoiries de Guillaume de Cerisay, dans le registre inférieur de la lancette centrale : d'azur aux chevrons d'argent, accompagné de trois croissants d'or.

Historique

Personnalités liées à l'histoire de l'objet

Cerisay Guillaume de (donateur)

Lieu de création

Lieu d'exécution : Ile-de-France, 75, Paris ; lieu d'exécution : Ile-de-France, 94, Orly

Siècle de création

3e quart 15e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle

Année de création

1915 ; 1979

Description historique

La reconstruction de l'église romane de Carentan, dévastée à plusieurs reprises durant la Guerre de Cent Ans, commença dès le 2e quart du 15e siècle. Grâce à la donation du grand bailli du Cotentin, Guillaume de Cerisay, ami du roi Louis XI, une seconde phase de travaux (collatéral nord, massif oriental et bras nord du transept) vit le jour en 1466 ; de cette époque datent plusieurs verrières dont la baie 19, où figure Guillaume de Cerisay, seul donateur connu a être représenté. La vitrerie de Carentan s'inscrit dans un groupe d'oeuvres qui réunit Le Vast et Saint-Lô autour de Coutances ; des similitudes apparaissent dans l'exécution de tous ces vitraux au niveau du traitement stylistique et de la technique de représentation ; on peut même noter la réutilisation de cartons au sein du groupe. Des restaurations sont connues à partir du 17e siècle. Au 20e siècle, de nouvelles restaurations furent confiées entre 1915 et 1931 à Charles Daumont-Tournel. Déposés en 1942, les verrières retrouvèrent leur place à partir de 1957. Cet ensemble fut à nouveau restauré entre 1979 et 1987 par Michel Durand, également auteur de compléments dans certaines verrières et créateur de deux verrières (baies 25 et 28). Les vitreries losangées des baies hautes du choeur, probablement du 17e siècle, éclatèrent en 1944 ; elles furent remplacées en 1955 par des nouvelles. La lisibilité des verrières de Carentan est d'autant plus altérée qu'un état de corrosion avancé, lié à l'air humide des marais avoisinants, s'ajoute à de nombreux plomb de casse et à des interpolations gênantes. Malgré tout, un décor vitré aussi complet et de cette qualité reste unique dans la région.

Statut juridique et protection

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Date et typologie de la protection

1905/04/13 : classé au titre objet

Références documentaires

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Dossier individuel

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2013

Date de rédaction de la notice

2013

Adresse du dossier Inventaire

Région Basse-Normandie - Direction de l'Inventaire général du patrimoine culturel Abbaye aux Dames - Place Reine Mathilde BP 523 - 14035 Caen Cedex - 02.31.06.97.33

1/4