verrière figurée : Vie de sainte Barbe, Pentecôte

Dénomination de l'objet

Verrière

Précision sur la typologie de l'objet - hors lexique

Verrière figurée

Appellation d'usage

Verrière de sainte Barbe

Titre courant

Verrière figurée : Vie de sainte Barbe, Pentecôte

Localisation

Normandie ; Manche (50) ; Carentan ; église paroissiale Notre-Dame

Numéro INSEE de la commune

50099

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Basse-Normandie

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Manche

Canton

Carentan

Nom de l'édifice

Église paroissiale Notre-Dame

Référence Mérimée de l'édifice

PA00110352

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Baie 29 (nef, bas-côté nord)

Catégorie technique

Vitrail

Structure et typologie

Lancette ; tympan ajouré

Matériaux et techniques d'interventions

Verre transparent (coloré) ; grisaille ; jaune d'argent ; verre : gravé

Description matérielle

Quatre lancettes en arc brisé ; trois écoinçons de complément.

Indexation iconographique normalisée

Figure (Saint Jean-Baptiste ; Saint Côme et saint Damien ; Saint Mathias) ; scène, figure (Calvaire ; Sainte Catherine de Sienne ; Saint Etienne ; Saint Jacques le Majeur) ; figure (Dieu le Père)

Description de l'iconographie

L'ensemble est mal conservé et complété par des vitraux géométriques colorés. Au registre inférieur, 4 scènes de gauche à droite : sainte Barbe se tient devant la tour du château ; personnages devant la tour ; la sainte et son père, accompagné d'un autre homme (le mari que son père veut lui donner ?) ; donateur en armure. Au 2e registre, le supplice de la sainte entre deux bourreaux ; sainte Barbe est réconfortée par un ange ; les deux dernières scènes sont composées d'un assemblage de fragments ; au-dessus de ces scènes, un fond blanc damassé de rinceaux au jaune d'argent. Le registre supérieur se composent de trois scènes de supplice de sainte Barbe et de sa décollation par son père, sous une voûte en berceau (comme dans la baie 27) à clés retombantes, décorée de pampres et surmontée d'une triple arcature Renaissance. L'ensemble s'inscrit dans un encadrement d'architecture à trois niveaux. Du verre gravé est employé dans les nimbes, les costumes et les galons des tentures damassées. La partie supérieure des lancettes et les jours de complément accueillent des éléments d'une Pentecôte, avec la colombe du saint Esprit et des flammes gravées sur verre rouge entre des rayons dorés mis en plomb.

Dimensions normalisées

H = 500, l = 250

État de conservation (normalisé)

Oeuvre restaurée ; oeuvre composite ; fragment ; plombs de casse

Précisions sur l'état de conservation

La verrière a été restaurée en 1917 par l'atelier Daumont-Tournel ; au 2e registre, la scène du supplice de sainte Barbe a presque entièrement été refaite, sauf le visage et les pieds de la sainte. Les deux scènes de droite, au registre supérieur, sont des assemblages de fragments : jambes et torse de la sainte, monogramme du Christ datant du 16e siècle, fragments de sol en damier et banderole.

Inscription

Inscription concernant le donateur

Précisions sur l'inscription

Fragment d'inscription concernant la donation, en bas de la 1ère scène du registre inférieur.

Auteur de l'œuvre ou créateur de l'objet

Lieu de création

Lieu d'exécution : Ile-de-France, 75, Paris ; lieu d'exécution : Ile-de-France, 94, Orly

Siècle de création

3e quart 15e siècle ; 1er quart 20e siècle ; 4e quart 20e siècle

Année de création

1917 ; 1984

Description historique

La reconstruction de l'église romane de Carentan, dévastée à plusieurs reprises durant la Guerre de Cent Ans, commença dès le 2e quart du 15e siècle. Grâce à la donation du grand bailli du Cotentin, Guillaume de Cerisay, ami du roi Louis XI, une seconde phase de travaux vit le jour en 1466. Deux autres donations suivirent, une seconde de Guillaume de Cerisay en 1490 et une par Nicole de Mante, sieur de Digosville et d'Hémesvez et d'Isabeau de Vaux sa femme ; une troisième série de verrières dont les baies 27 et 29 font partie, est contemporaine de ces deux donations. La vitrerie de Carentan s'inscrit dans un groupe d'oeuvres qui réunit Le Vast et Saint-Lô autour de Coutances ; des similitudes apparaissent dans l'exécution de tous ces vitraux au niveau du traitement stylistique et de la technique de représentation ; on peut même noter la réutilisation de cartons au sein du groupe. Des restaurations sont connues à partir du 17e siècle. Au 20e siècle, de nouvelles restaurations furent confiées entre 1915 et 1931 à Charles Daumont-Tournel. Déposés en 1942, les verrières retrouvèrent leur place à partir de 1957. Cet ensemble fut à nouveau restauré entre 1979 et 1987 par Michel Durand, également auteur de compléments dans certaines verrières et créateur de deux verrières (baies 25 et 28). Les vitreries losangées des baies hautes du choeur, probablement du 17e siècle, éclatèrent en 1944 ; elles furent remplacées en 1955 par des nouvelles. La lisibilité des verrières de Carentan est d'autant plus altérée qu'un état de corrosion avancé, lié à l'air humide des marais avoisinants, s'ajoute à de nombreux plomb de casse et à des interpolations gênantes. Malgré tout, un décor vitré aussi complet et de cette qualité reste unique dans la région.

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Date et typologie de la protection

1905/04/13 : classé au titre objet

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Dossier individuel

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2013

Date de rédaction de la notice

2013

Adresse du dossier Inventaire

Région Basse-Normandie - Direction de l'Inventaire général du patrimoine culturel Abbaye aux Dames - Place Reine Mathilde BP 523 - 14035 Caen Cedex - 02.31.06.97.33