Monument funéraire
De Jean Poussin et d'Alizon, sa femme
Monument funéraire de Jean Poussin et d'Alizon, sa femme
Grand Est ; Marne (51) ; Châlons-en-Champagne ; rue Nicolas Durand ; musée du Cloître (non étudié)
51108
Anciennement région de : Champagne-Ardenne
Châlons-en-Champagne centre
Nicolas Durand (rue)
Musée du Cloître (non étudié)
En ville
Sculpture
Calcaire : taillé, décor en haut-relief, polychrome
A l'origine, ce monument funéraire se composait d'une inscription dédicatoire surmontée d'un enfeu sculpté.
Scène (Vierge de Pitié, homme, femme, saint Jean-Baptiste, saint Christophe, croix : instrument de la Passion) ; ornementation (ornement à forme végétale, moulure)
Sur la croix se trouvent les instruments de la Passion. Au pied deux donateurs, présentés par leurs saints patrons, sont agenouillés en prière, de part et d'autre d'une Piéta. A droite se trouve Jean Poussin, vêtu d'un surcot qui laisse passer aux poignets les manches de son pourpoint et son saint patron : Jean-Baptiste ; à gauche de la Vierge, Alizon sa femme, tenant un chapelet et vêtue d'une robe aux longues manches à revers, sous son chaperon à pointe et saint Christophe. La scène est encadrée en haut et en bas d'une frise de quatre-feuilles.
H=200 ; la=140 (Ces mesures comprennent les frises du haut et du bas et les moulures latérales)
Oeuvre mutilée ; manque
Le visage de la Vierge et le corps du Christ ont été mutilés comme les fleurs de lys qui parsemaient le fond de l'enfeu, les instruments de la Passion, les armes des donateurs, les trilobes qui décoraient l'ouverture en anse de panier, saint Christophe et l'enfant Jésus. L'agneau que soutenait Jean-Baptiste a disparu. Il manque également l'inscription dédicatoire.
1er quart 16e siècle
1512
Ce groupe sculpté qui se trouvait au flanc de l'ancien mur d'enceinte du 'cimetière Notre-Dame-en-Vaux', près de la porte du cloître fut redécouvert en 1950. Il a été offert en 1512 par Jean Poussin, mercier et par sa femme Alizon. Celui-ci s'était attribué des armes de fantaisie qu'il fit sculpter au-dessus de l'enfeu : de [gueules] à deux licornes d'[or] affrontées, les pattes de devant soutenant une croix (?) de ..., au chef d'azur chargé de trois étoiles à cinq rais d'or. Le blason, retrouvé non loin de l'enfeu, est conservé à part. Le visage de la Vierge et le corps du Christ, qui faisaient saillie hors de l'enfeu, ont été endommagés à une date inconnue. Les autres dommages datent de la Révolution. Edme Baugier releva au 18e siècle, l'inscription dédicatoire disparue : 'Sire Jean Poussin et Alizon sa femme, Qui cy-devant veulent être inhumez, Servans de coeur la glorieuse Dame ; L'on fait asseoir telle que la voyez ; Priez pour eux et pour tous trépassez, Que son cher fils de grâce les arrouse ; Car ils l'ont fait de leurs biens amassez, Au mois d'Aoûst l'an mil cinq cens et douze.'
Propriété de la commune
1966/05/18 : classé au titre objet
Dossier individuel
2003
2003
Conseil régional de Champagne-Ardenne - Service chargé de l'inventaire 3, rue du Faubourg Saint-Antoine 51037 Châlons-en-Champagne - 03.26.70.36.81