Support d'enregistrement
Cylindre à picots de carillon
Support d'enregistrement (cylindre à picots de carillon)
Grand Est ; Marne (51) ; Châlons-en-Champagne ; quai Notre-Dame ; collégiale, actuellement église paroissiale Notre-Dame-en-Vaux
51108
Anciennement région de : Champagne-Ardenne
Châlons-en-Champagne centre
Notre-Dame (quai)
Collégiale, actuellement église paroissiale Notre-Dame-en-Vaux
IA51000392
En ville
Tour sud-ouest : 2e étage
Fonderie
Fonte de fer ; acier : forgé ; bronze
Cet automate comportait quatre sous-ensembles dont trois subsistent : le cylindre proprement dit est en fonte, d'une seule pièce et percé de 33984 trous, sur lequel peuvent être vissés des taquets en bronze, réglables en position, le mécanisme d'entraînement et de régulation (arbres en acier forgé, roues en fonte et bronze) et le contrepoids d'entraînement d'une masse supérieure à une tonne, le bâti du cylindre en fonte ouvragée, constitué de pièces assemblées par le boulonnage.
L=240 ; d=180 (Dimensions du cylindre)
Oeuvre restaurée
Pays de la Loire, 72, Le Mans
3e quart 19e siècle ; 4e quart 20e siècle
1863 ; 1989
C'est en 1858 que Monseigneur Monyer de Prilly, évêque de Châlons de 1824 à 1860, fit don du carillon. Les 54 cloches furent fondues, en 1858, par Ernest et Amédée Bollée, fondeurs au Mans. Les deux autres cloches sont du fondeur Cochois. Le cylindre monumental du carillon a également été réalisé par Ernest et Amédée Bollée. Le carillon et son cylindre furent inaugurés en 1863. Ce cylindre constituait le complément nécessaire pour déclencher à heures fixes les ritournelles sonnées au carillon sans le concours d'un carillonneur. Ce mécanisme pèse 8823 kilos. Il est permis de supposer que ce système n'a fonctionné que jusqu'au début du 20e siècle et du être abandonné faute d'entretien ou d'intérêt. On sait également qu'une pneumatisation du carillon (système d'assistance pour le carillonneur) a été envisagée en 1877 avec Amédée Bollée, mais il semblerait que ce projet ait été laissé sans suite. C'est vraisemblablement lors de la refonte des trente-deux cloches du carillon par Paccard, en 1955, que les marteaux actionnés par le cylindre durent être supprimés. Le cylindre a également faillit être détruit à la masse vers la fin des années 1940, la voûte inférieure donnant des inquiétudes de stabilité. C'est par faute de temps que cette destruction n'a pas eu lieu. Une deuxième proposition de démolition fut également faite en 1955. La restauration de 1989 a été réalisée sous la direction de M. Brottier et avec le concours technique de la Société d'Etudes et de Recherche des Arts et Métiers et d'élèves de l'ENSAM (Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers). Cette restauration a permis la remise en service du cylindre à l'exception des marteaux dont la reconstitution nécessiterait la restitution du carillon dans la disposition d'origine prévue par Ernest Bollée, ce qui apparaissait difficilement envisageable. Mais grâce à l'utilisation de marteaux électriques, mis en place en 1983 pour un nouvel automatisme, il est désormais possible de reprogrammer le cylindre. Les quelques pièces qui avaient disparu ont été reconstituées à l'identique et en s'inspirant du cylindre du carillon de l'église Saint-Jacques de Châtellerault (86).
Propriété de la commune
1989/07/24 : classé au titre objet
Dossier individuel
2003
2003
Conseil régional de Champagne-Ardenne - Service chargé de l'inventaire 3, rue du Faubourg Saint-Antoine 51037 Châlons-en-Champagne - 03.26.70.36.81