POP

Plateforme ouverte du patrimoine

livre liturgique : évangéliaire de saint Gauzelin

Désignation

Dénomination de l'objet

Livre liturgique

Précision sur la typologie de l'objet - hors lexique

Évangéliaire

Appellation d'usage

Évangéliaire de saint Gauzelin

Titre courant

Livre liturgique : évangéliaire de saint Gauzelin

Localisation

Localisation

Grand Est ; Meurthe-et-Moselle (54) ; Nancy ; 56 Place Monseigneur Ruch ; cathédrale Notre-Dame, ancienne primatiale Notre-Dame ou de l'Annonciation

Numéro INSEE de la commune

54395

Précision sur la localisation

Anciennement région de : Lorraine

Adresse de l'édifice

Monseigneur Ruch (Place) 56

Nom de l'édifice

Cathédrale Notre-Dame, ancienne primatiale Notre-Dame ou de l'Annonciation

Référence Mérimée de l'édifice

PA00106102

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Trésor

Description

Catégorie technique

Manuscrit ; orfèvrerie

Structure et typologie

Rectangulaire vertical

Matériaux et techniques d'interventions

Chêne ; parchemin : peint (rouge, argenté) ; argent : repoussé, doré ; soie : verte ; or ; émail ; grenat ; verre : fondu ; corail ; pierre semi-précieuse ; filigranes

Description matérielle

Le manuscrit de 227 feuillets dont quelques uns écrits en blanc et rouge sur un fonds jadis pourpre, aujourd'hui noirci, contient les quatre évangiles selon la Vulgate, pourvus de préfaces ou de prologues, séparés par des pièces versifiées et s'achève par une table des textes à lire chaque jour. Les concordances ou Canons d'Eusèbe sont, selon l'usage, présentées dans un décor d'architecture aux arcades richement colorées. L'écriture est une belle minuscule régulière avec emploi de capitales classiques et d'onciales dans les titres. La lisibilité des lettrines ornées et des encadrements est amoindrie par l'effet de la corrosion des encres et des applications d'argent. La reliure est composée de deux ais de chêne sur lesquels sont fixées les plaques d'orfèvrerie, ajout de fermoirs en argent doré à décor de croix de Lorraine et dos de soie verte brodée au fil d'argent doré à motif de grandes fleurs légèrement stylisées.

Indexation iconographique normalisée

Vierge ; saint Jean ; saint Luc ; saint Marc ; saint Matthieu ; aigle de saint Jean ; boeuf de saint Luc ; lion de saint Marc ; homme de saint Matthieu

Description de l'iconographie

Le plat supérieur de la reliure est orné d'une croix d'or délimitant quatre caissons. La partie centrale en or porte un décor de filigranes perlés, flanqué de huit bâtes à arcatures sertissant des cabochons en pâte de verre, grenats et émaux encadrant un émail cloisonné translucide représentant la Vierge et l'inscription SCA MARIA. Les bras de la croix et l'encadrement portent un même décor de filigrane, de verroterie, perle, coraux et pierres semi-précieuses. Entre les bras de la croix, les plaques en argent autrefois doré et portent un décor gravé au tremblé ; elles figurent les évangélistes dans un décor architecturé, le visage tourné vers la Vierge. Le plat inférieur, en argent doré et repoussé, présente une composition semblable : les quatre symboles évangéliques de part et d'autre d'une croix à décor végétal marqué en son centre d'un agneau pascal. Elle s'inscrit dans un encadrement animé par le mouvement parfaitement maîtrisé d'un rinceau ondoyant.

Dimensions normalisées

L = 31 ; la = 22 ; épaisseur = 10,9

Précisions sur l'état de conservation

Deux feuillets ont partiellement été découpés.

Historique

Auteur de l'œuvre ou créateur de l'objet

Personnalités liées à l'histoire de l'objet

Gauzelin, évêque de Toul (commanditaire) (?)

Lieu de création

Lieu d'exécution : France, 37, Tours (?) ; lieu d'exécution : Allemagne, Trèves, atelier de Saint-Maximin de Trèves (?)

Siècle de création

9e siècle ; 10e siècle ; 18e siècle

Description historique

L'Evangéliaire a été écrit pour un certain Arnal - 'Arnaldo jubente' - qui pourrait être l'évêque de Toul de ce nom (872-896) ou le grand oncle de ce dernier, Arnal comte d'Orléans, ce qui daterait le manuscrit de la première moitié du IXe siècle et l'attribuerait à l'Ecole de Tours (d'après P. Marot). Les plaques d'orfèvrerie de la reliure datent du Xe siècle ; le montage actuel date du XVIIIe siècle avec l'ajout de fermoirs en argent doré à décor de croix de Lorraine et dos de soie verte brodée au fil d'argent doré à motif de grandes fleurs légèrement stylisées. Le montage en griffe de l'un des cabochons date d'une intervention du XVIIIe siècle. Deux plaques de vermeil clouées attestent d'une restauration non datée. De part ses caractéristiques stylistiques et techniques, la reliure pourrait être attribuée selon M. Barrucand au même atelier que le calice et la patène du trésor de saint Gauzelin, peut-être celui de Saint-Maximin de Trèves auquel Gauzelin aurait fait appel à la fin de son épiscopat.

Statut juridique et protection

Statut juridique du propriétaire

Propriété d'une association (?)

Date et typologie de la protection

1898/06/04 : classé au titre objet

Observations

Elément remarquable du trésor de saint Gauzelin, provenant sans doute de l'atelier réputé de Trèves.

Intérêt de l'objet

À signaler

Références documentaires

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Sous-dossier

Intitulé de l'ensemble

Ensemble du trésor de saint Gauzelin

Référence de l'ensemble

IM54009112

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2004

Date de rédaction de la notice

2006

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63