Peinture monumentale
Peintures monumentales : le Christ et les apôtres
Bourgogne-Franche-Comté ; Nièvre (58) ; Corancy ; église paroissiale Saint-Euphrône
58082
Anciennement région de : Bourgogne-Franche-Comté
Bourgogne
Château-Chinon
Église paroissiale Saint-Euphrône
IA00002187
En village
Choeur, murs latéraux
Peinture murale
Enduit (support) : peinture à la chaux (?)
Christ : ?, les apôtres, ornement à forme architecturale
Les personnages sont répartis dans des cadres architecturés surmontés de rinceaux, à l'image de l'ornementation des manuscrits ou des livres imprimés du 2e tiers du 16e siècle. Si on se réfère à la visite pastorale conduite en 1671 par l'abbé Lazare Moreau, ces peintures, récemment mises au jour, ont donc été recouvertes (pour la 1ère fois ?) avant 1671. Quoiqu'il en soit, ces grandes figures blanches (ce sont là les aléas de leur état de conservation) se détachent sur fond jaune, dans des niches architecturées rouges au trompe-l'oeil malhabile : l'importance accordée au sol sur lequel se tiennent les personnages évoque maladroitement une perspective tentant de conférer de la profondeur aux fausse niches. Il s'agit vraisemblablement des apôtres, dont certains sont encore identifiables grâce aux attributs qu'ils portent où à leurs noms inscrits dans des cartouches. De part et d'autre la baie ouverte dans le mur Est, on observe : - à gauche, saint Pierre (nom inscrit dans un cartouche) - à droite, un apôtre qu'il serait tentant d'identifier à saint Paul. Sur le mur nord, un apôtre semblant tenir une croix à longue hampe (saint Philippe ? qui aurait grâce à elle pratiqué un exorcisme), saint André (reconnaissable à la croix de son supplice), un autre apôtre. Sur le mur sud, deux apôtres, saint Thomas (avec l'équerre faisant allusion à son métier d'architecte ?).
Dimensions non prises
Inscription concernant l'iconographie (français)
Inscriptions en caractères latins donnant le nom des apôtres
2e quart 16e siècle ; milieu 16e siècle
La visite pastorale conduite en 1671 par l'abbé Lazare Moreau dit que 'le choeur de l'église et les chapelles sont caronnées et les murailles blanchies nouvellement et sont bien vitrées. La nef n'est point pavée ni blanchie' (A.D. Saône-et-Loire, G 915). Les peintures, récemment mises au jour, ont donc été recouvertes (pour la 1ère fois ?) avant 1671.
Propriété publique
Dossier individuel
2003
2003
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