Machine à lever
Machine à Robert
Machine à lever dite machine à Robert
Hauts-de-France ; Nord (59) ; Maroilles ; chemin du Halage ; établissement élévateur des eaux
59384
Landrecies
Hachette
Halage (chemin du)
Établissement élévateur des eaux
IA59001063
Isolé
Patrimoine fluvial
Fonte : moulé ; acier ; bronze ; cuivre
La machine à lever de l'écluse d'Hachette est composée d'un four comprenant deux bouilleurs tubulaires et une chaudière électrique, surmonté d'un dôme en fonte aciérée qui renfermait la vapeur sous pression à 7 kgs. Elle est constituée de deux cylindres à haute et basse pression, principe du double effet avec leur tiroir qui régularisait l'admission de la vapeur, elle-même contrôlée en fonction de la vitesse par le régulateur à boules. Les cylindres transmettaient le mouvement à un balancier qui actionnait une bielle entraînant le volant. La vis d'Archimède, reliée à la machine par deux roues, puisait l'eau de décharge à l'aval du barrage et la remontait à l'amont.
Dimensions non prises
Belgique ; Nord-Pas-de-Calais, 59, Anzin
3e quart 19e siècle
1859
Aujourd'hui remplacée par deux pompes électriques, la machine à lever de l'écluse d'Hachette constituait l'un des maillons d'une chaîne de six stations de pompage de même type qui, de Sassegnies à Bois l'Abbaye, remontaient, de bief en bief, l'eau nécessaire à l'alimentation du canal de la Sambre à l'Oise dont le percement est entrepris en 1838. 38 écluses sont alors construites entre Landrecies et La Fère. En 1859 est installée la machine d'Hachette qui va fonctionner jusqu'en 1974. Elle a été construite en Belgique, hormis la chaudière fabriquée par la Société anonyme de construction et de galvanisation d'Anzin. Elle est appelée familièrement 'machine à Robert' en référence à Robert Deflond, le mécaniscien chargé de son fonctionnement. Elle est la propriété de Voies navigables de France, établissement public industriel et commercial.
Propriété d'un établissement public
1987/02/23 : classé au titre objet
Est classé l'ensemble du mécanisme de la machine élévatoire composé d'une machine à vapeur, d 'un four, d'une vis d'Archimède et d'une chaudière. Le bâtiment qui abrite l'ensemble du mécanisme (cad. A 22) est inscrit par arrêté du 16 décembre 1985 et par arrêté du 9 novembre 1987.
La machine à vapeur dite 'machine de James Watt' est la dernière de ce type à avoir fonctionné en Europe. A Maroilles, elle se trouve toujours en place.
À signaler
Dossier individuel
Machine à vapeur à piston ; chaudière à vapeur
1980
2001
Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex