Tableau
Tableau : L'assassinat de saint Thomas Becket, archevêque de Canterbury
Hauts-de-France ; Nord (59) ; Trélon ; 1 place Jean-Jaurès ; hôtel de ville
59601
Trélon
Jean-Jaurès (place) 1
Hôtel de ville
IA59001022
En ville
Salle des mariages
Peinture
Rectangulaire horizontal ; non encadré
Toile (support) : peinture à l'huile
L'assassinat de saint Thomas Becket se présente comme une scène de massacre dans la cathédrale de Canterbury. L'archevêque est immolé sur les marches de l'autel, pendant la célébration de la messe. Il gît au premier-plan, foulé aux pieds par son assassin, un chevalier entouré de blanc - sans doute la nappe de l'autel -, dont le geste évoque celui de la Liberté guidant le peuple de Delacroix. Derrière lui, dans une masse confuse, sont mêlés des ecclésiastiques et les chevaliers du roi Henri II, qui sont en train de les massacrer. Il s'agit d'une esquisse. La toile a été clouée sur un châssis, aujourd'hui disparu. Elle porte des traces d'humidité au revers. Elle est trouée en bas à droite. Quelques pertes de matière sont visibles sur une ligne verticale qui doit correspondre à une pliure dans le premier tiers gauche, ainsi qu'en haut à droite. Un repeint marron est situé en haut à droite.
Saint Thomas Becket ; meurtre ; Canterbury ; archevêque
H = 114 ; la = 146
Cachet (sur l'oeuvre)
Le tableau porte en bas à droite un cachet à l'encre 'Léon Comerre'.
Esquisse
4e quart 19e siècle
Ce tableau, acheté à la vente du lundi 3 février 2003 à Drouot, vente de la succession de Denise Lion-Comerre, petite-fille de l'artiste, a été donné à la commune de Trélon par ses descendants. Il porte le n°84 de la vente (reprod. p. 28 du catalogue). Cette esquisse n'a pu être mise en rapport avec aucun tableau ou décor définitifs. Elle représente l'assassinat de saint Thomas Becket, archevêque de Canterbury, en 1170, par des chevaliers à la solde du roi d'Angleterre, Henri II Plantagenêt. L'oeuvre n'est pas datée, mais Comerre réalise des tableaux d'histoire au début de sa carrière, avant de se consacrer essentiellement au portrait. Elle s'inscrit dans un esprit proche de celui des compositions de Jean-Paul Laurens ou d'Evariste Luminais, mettant en scène de manière dramatique un Moyen Age sanguinaire.
Propriété de la commune
À signaler
Dossier individuel
2004
2004
Thomas (modèle)
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