Présentation du mobilier de l'église paroissiale Saint-Wasnon

Titre courant

Présentation du mobilier de l'église paroissiale Saint-Wasnon

Localisation

Hauts-de-France ; Nord (59) ; Condé-sur-l'Escaut ; place Verte ; place Saint-Wasnon ; Eglise paroissiale Saint-Wasnon

Numéro INSEE de la commune

59153

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Condé-sur-l'Escaut

Canton

Condé-sur-l'Escaut

Lieu-dit

Condé-sur-l'Escaut centre

Adresse de l'édifice

Verte (place) ; Saint-Wasnon (place)

Nom de l'édifice

Eglise paroissiale Saint-Wasnon

Référence Mérimée de l'édifice

IA59002066

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Auteur de l'œuvre ou créateur de l'objet

Description historique

L'ameublement de l'église Saint-Wasnon fut conduit de 1751 à 1770 (clôture des comptes de reconstruction) sous le regard attentif du prince Emmanuel de Croy. Le maître-autel, en pierre, adossé au mur de fond, était en place depuis 1751. Il reçut en 1770 un tabernacle sculpté par Antoine Gilis (1702-1781). Puisque Contant d'Ivry avait proscrit le percement d'une fenêtre axiale, une tapisserie encadrée et une perspective (une gloire ?) ornèrent les murs du choeur. Un décor de même nature fut réalisé en fond des autels latéraux. On plaça des stalles et des boiseries (François Caudron), des confessionnaux (Simon Quitton), une clôture de choeur en ferronnerie (Nicolas Joseph Beudar). L'orgue provenant de l'église précédente fut remonté sur une tribune portée par des figures engainées réalisées par Gilis. De ce mobilier d'origine subsistent principalement les vestiges du tabernacle (ange de saint Matthieu et aigle de saint Jean) et le décor du gradin du maître-autel, la statue de saint Wasnon (1765, Nicolas Lecreux) destinée à un autel latéral et replacée sur le maître-autel, les anges engainés de la tribune. Et, surchargés par des ajouts sculptés à la fin du 19e siècle, les stalles et boiseries du choeur ainsi que les confessionnaux. Le mobilier liturgique évolua en effet au 19e siècle : une chaire du 17e siècle provenant de la collégiale détruite et dont les panneaux de la cuve illustrent la parabole du Semeur, a été remontée dans l'édifice et dotée d'un nouvel abat-voix et d'une nouvelle rampe. Des lambris ont été posés dans les bas-côtés, les autels et leur décor renouvelés. Le maître-autel a été surmonté d'un retable enfermant un tableau de l'Assomption (1855 ?) due au peintre condéen Gustave Housez (1822-1894) ; une table de communion en bois sculpté a été installée. En 1887, l'architecte Louis Dutouquet (1821-1903) fournit le dessin d'une clôture de chapelle en ferronnerie (chapelle des fonts baptismaux). L'orgue fut remplacé en 1889 par le facteur Charles Anneessens et fils (Grammont, Belgique). Le sculpteur cambrésien Joseph Vanpoulle conçut le monument aux morts de la paroisse en 1922. Certains travaux modifièrent fondamentalement la perception intérieure de l'église : les élévations intérieures furent polychromées en 1883 (réfection en 1934), un sol de mosaïque (F. Mora, Lille) succéda au dallage. La vitrerie blanche d'origine fit place à des vitraux figuratifs densément colorés mis en place par E. Durieux (Reims) en 1863, puis par Olivier Durieux (Aulnoye) en 1880 ; certaines de ces verrières ont été remplacées à la suite de la Seconde Guerre mondiale. Les conditions imparties à la recherche n'ont pas permis de mener exhaustivement l'enquête ni d'approfondir l'étude du mobilier.

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Présentation du mobilier

Date de l'enquête ou du dernier récolement

2005

Date de rédaction de la notice

2005

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex