Présentation du mobilier du château de Bailleul
Hauts-de-France ; Nord (59) ; Condé-sur-l'Escaut ; 39 rue de la Cavalerie ; Château de Bailleul (ou hôtel de Bailleul), puis musée communal et bibliothèque communale, maisons
59153
Condé-sur-l'Escaut
Condé-sur-l'Escaut
Cavalerie (rue de la) 39
Château de Bailleul (ou hôtel de Bailleul), puis musée communal et bibliothèque communale, maisons
IA59002815
En ville
Les éléments mobiliers liées à l'histoire architecturale du château sont peu nombreux à être encore en place. Il faut signaler, dans le corps de logis médiéval, la cheminée de la grande salle (15e siècle), et dans l'ancienne aile de la rue de la Cavalerie, un plafond à compartiments (2e moitié du 17e siècle) - voir les notices correspondantes. D'autre part, l'installation du musée municipal dans le corps de logis médiéval suit de peu l'acquisition de celui-ci par la ville en 1883. Dès 1890 est édité un Catalogue des tableaux et objets d'antiquités du musée de la ville de Condé-sur-Escaut (...), qui comporte 139 numéros d'inventaire. Les objets y sont classés par catégories (provenance et/ou technique) et décrits. A cette date, il s'agit de quelques saisies révolutionnaires et achats (?), et surtout de dons et dépôts. Parmi les saisies, un tableau (Minerve et les Muses) correspondait à une saisie effectuée chez le duc de Croy et quelques tableaux provenaient de l'église paroissiale Saint-Wasnon ; le don le plus conséquent (55 numéros sur l'inventaire de 1890) était redevable de la générosité en 1888 de Paul Marmottan (1856-1932), dont la famille était liée au Valenciennois (son père était directeur de la Compagnie des mines de Bray-sur-Escaut, sa mère, demoiselle Lenglet, était née à Condé) ; des dons plus secondaires ont été concédés par les Condéens Henri Gibson (mort en 1889) et Stéphanie Petit (acceptation du legs en 1908). l'Etat procéda à des dépôts dès 1879, puis en 1896, 1897, 1928, 1930, 1958. De nombreuses acquisitions ont été menées au 20e siècle. Le musée semble avoir été fermé au public dans les années d'entre-deux-guerres ; les collections ont été conservées dans le château jusqu'à leur transfert dans l'hôtel de ville vers 1970 (voir dossier correspondant) à l'exception des dalles funéraires provenant de la collégiale détruite lors de la Révolution, mal entreposées, d'un tableau de très grandes dimensions saisi dans l'église Saint-Wasnon (Le Vaisseau) et d'une curiosité, l'esturgeon naturalisé, ces deux oeuvres sont exposées probablement encore dans leur présentation muséographique d'origine. S'adjoint un dépôt lapidaire de provenance non identifiée. La recherche sur l'ensemble des collections a été orientée par le croisement du catalogue de 1890, d'un inventaire dressé en 1952, et de sources d'archives auxquels il faut ajouter un inventaire descriptif et photographique mené en 2004 par M. Frédéric Schwarz, directeur général adjoint des services, les fiches de dépôt de l'Etat, gérées par le Fonds national d'art contemporain (FNAC), les arrêtés préfectoraux d'inscription à l'Inventaire des Monuments Historiques (ISMH) et les arrêtés ministériels de classement au titre des Monuments Historiques. Pour les oeuvres en place en 2008 dans le château, seuls les inventaires de 1890 et 1952 ont été utiles.
Propriété de la commune
Présentation du mobilier
2008
2008
Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex