Tableau
Tableau : Vierge à l'Enfant
Hauts-de-France ; Nord (59) ; Gravelines ; 19 rue de l'Eglise ; Église paroissiale Saint-Willibrord
59273
Gravelines
Eglise (rue de l') 19
Église paroissiale Saint-Willibrord
IA00067482
En ville
Peinture
Support (rectangulaire vertical)
Textile (support) : toile, peinture à l'huile, vernis
Tableau peint à l'huile sur toile, de format rectangulaire vertical. Le cadre est en bois, mouluré et doré. Le revers n'est pas accessible.
Vierge à l'Enfant
Dimensions non prises.
Mauvais état
Importante déchirure en bas, avec manques ; lacunes.
Inscription concernant le donateur (sur cartel, peinte, illisible) ; inscription concernant le destinataire (sur cartel, peinte, illisible) ; date (sur cartel, peinte, illisible)
Sur un cartel, sur la traverse inférieure du cadre : OFFERT A L'EGLISE DE GRAVELINES / PAR MME AUPICK / 1851. L'inscription est maintenant effacée.
Perez Bartolomé Esteban, dit : Murillo (d'après, peintre)
Aupick Jacques (donateur, personnage célèbre)
Copie
Milieu 19e siècle
Le général Aupick (Gravelines, 1789 - Paris, 1857), est resté dans l'histoire comme le beau-père (détesté) de Charles Baudelaire dont il avait épousé la mère, Caroline Archimbault-Dufays, veuve, en 1828. Jacques Aupick était né le 28 février 1789 à Gravelines, où son père officier dans la brigade irlandaise, tenait garnison. Celui-ci, tué devant Valenciennes en 1793, laissait une veuve qui, démunie de tout, se présenta à la mairie de Gravelines avec son fils à la fin de cette même année. La famille Baudart chez qui Mme Aupick avait obtenu un billet de logement, prit complétement en charge l'orphelin dont la mère mourut rapidement. Les parents adoptifs de Jacques Aupick pourvurent à son éducation, le dirigèrent vers le Prytanée militaire en 1802. S'ensuivit une brillante carrière militaire, couronnée par le grade de maréchal de camp (1839) et la fonction de commandant de l'Ecole polytechnique (1847), à l'issue de laquelle il fut nommé ministre plénipotentiaire à Constantinople (1848) puis ambassadeur de France à Madrid (1851-1853) et enfin sénateur (1853). Il décèda à Paris en 1857. Un échange de correspondances (1851-1853) conservé dans le fonds des archives paroissiales de Saint-Willibrord témoigne de l'attachement qu'Aupick portait à la ville de Gravelines et sa profonde reconnaissance pour la famille qui l'avait quasiment adopté. C'est dans cet état d'esprit qu'il chargea le brasseur Jules Torris (dont le père, Jean Charles Torris, était le neveu de Mme Baudart) de se faire son intermédiaire auprès de la fabrique de l'église à laquelle il souhaitait offrir plusieurs tableaux. Ainsi en 1851, à la veille de sa nomination à Madrid, fit-il parvenir au nom de sa femme, depuis l'Italie, une Vierge d'après Murillo et Saint Sébastien d'après Le Guide (voir IM59000094). Il envoya enfin, en 1853, une Descente de croix, achetée en Espagne (voir IM59002390).
Propriété de la commune
1982/06/24 : inscrit au titre objet
Compléments à l'inventaire topographique des objets mobiliers du canton de Gravelines mené en 1990.
À signaler
Dossier individuel
2006
2012
Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex