Horloge à carillon d'Etienne Musique

Désignation

Dénomination de l'objet

Horloge d'édifice

Précision sur la typologie de l'objet - hors lexique

Horloge à carillon

Appellation d'usage

D'Etienne Musique

Titre courant

Horloge à carillon d'Etienne Musique

Localisation

Hauts-de-France ; Oise (60) ; Beauvais ; cathédrale Saint-Pierre

Numéro INSEE de la commune

60057

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Beauvais

Canton

Beauvais nord-ouest

Adresse de l'édifice

Cathédrale Saint-Pierre

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

Chapelle Sainte-Thérèse

Description

Catégorie technique

Horlogerie ; menuiserie ; maçonnerie ; peinture ; fonderie de cloches

Matériaux et techniques d'interventions

Pierre ; bois ; fer

Description matérielle

Sur un fût de pierre hexagonal, décoré de petites fenêtres et d'ogives trilobées, une cage en bois abrite le mécanisme de l'horloge et au-dessus, un campanile abrite la cloche des heures. Le pilier creux abrite les trois poids qui font mouvoir les mécanismes de l'horloge. Les rouages sont montés dans un assemblage de platines en fer reliées par des tenons à clavettes. Ils actionnent trois mouvements : le mouvement horaire, le carillon, et la sonnerie des heures sur la grosse cloche du campanile. Chaque rouage comporte un barillet, une roue de temps et une roue d'échappement avec son ancre. Le carillon comprend un clavier de douze touches.

Description de l'iconographie

Des anges sont représentés sur la face de la cage de bois avec l'écu royal à trois fleurs de lys et les armes du chapitre. Des culs-de-lampes sculptés de figures terminent les arcatures en tiers-point.

Dimensions normalisées

Dimensions approximatives du fût de pierre : h = 450. Dimensions approximatives de la cage en bois : h = 250.

État de conservation (normalisé)

Oeuvre restaurée

Précisions sur l'état de conservation

L’œuvre a été restaurée par un horloger nommé David en 1708 et par Henry Feuillet en 1774. Elle fut a nouveau restaurée en 1782-1783, puis au cours du 20e siècle, d'abord par Paul Miclet en 1912, et ensuite par Jules Dubois en 1973-1974. Une nouvelle restauration a été effectuée par Dominique Charlet en 2003.

Inscription

Armoiries (peint, sur l'oeuvre)

Précisions sur l'inscription

Armoiries : armes du chapitre (de gueules à la croix d'or cantonnée de quatre clefs de même) et armes royales : fleurs de lys.

Historique

Siècle de création

14e siècle ; 15e siècle (?)

Description historique

Le fût de l'horloge et une grande partie du mécanisme peuvent être datés du 14e siècle, la cage est sans doute du 15e siècle comme le montre le style des anges sur sa face antérieure. Le cadran avec les phases de la lune est du 18e siècle. L'horloge aurait été offerte par Étienne Musique, chanoine de la cathédrale, originaire d'Anagni. Son nom est cité entre 1299 et 1304 et il serait mort vers 1323. L'horloge est mentionnée dans des recueils de compte de 1387 pour des réparations effectuées par Pierre de Saint-Omer et dans des textes de 1540. Selon Victor Leblond, la cage extérieure protégeant le mouvement fut reconstruite au 16e siècle, il s'agirait donc des réparations mentionnées en 1540. L’œuvre a été restaurée en 1708 par le sieur David, horloger ; en 1774 par Henry Feuillet, puis en 1782-1783. Elle fut à nouveau restaurée par Paul Miclet en 1912. En 1931, elle était mentionnée sous le numéro 193 dans l'inventaire de l'abbé Tesson.Endommagée pendant la Seconde Guerre mondiale, elle fut remise en état de marche par Jules Dubois en 1973-1974. Une nouvelle restauration a été effectuée par Dominique Charlet en décembre 2003.