Machine à surfacer (2)
Tour à mécher ; mécheuse
Tours à tourner
Ensemble de 2 machines à surfacer (tours à mécher, mécheuses) dites tours à tourner
Hauts-de-France ; Oise (60) ; Méru ; 51 rue Salengro ; usine de boutons Fressart, puis Dégremont, puis Etablissements Desmarest, actuellement musée de la Nacre et de la tabletterie
60395
Anciennement région de : Picardie
Oise
Méru
Salengro (rue) 51
Usine de boutons Fressart, puis Dégremont, puis Etablissements Desmarest, actuellement musée de la Nacre et de la tabletterie
IA60001063
En ville
Dans l'atelier de fabrication
Industrie de l'habillement
Matériau d'origine animale (solide, produit semi-fini)
Fonte ; acier ; bois
Ensemble de deux machines identiques entraînées par un système poulie et courroie et destinées à façonner les boutons à l'aide d'une mèche interchangeable en acier, au profil bien particulier. Un tour à mécher se compose de deux tourets ou chariots : le touret porte bouton tournant à grande vitesse, comportant un mandrin horizontal en bois de cornouiller, façonné par l'ouvrier et qui s'ouvre et se ferme à l'aide d'une bague métallique ou avec un étrier ; le touret porte mèche qui lui fait face. Le bouton à façonner est placé dans le mandrin et c'est en l'approchant de la mèche que l'ouvrier va reproduire sur la surface du bouton le profil désiré.
H = 31cm, l = 80cm, la = 17cm ; h = 20cm, l = 33cm, la = 21cm.
En état de marche
Inscription concernant le fabricant (en relief, sur l'oeuvre)
Inscription concernant le fabricant : Pinguet & fils, Méru. Inscription concernant le fabricant : Leroy à Méru.
Picardie, 60, Méru
Oeuvre de série
3e quart 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
Toute les machines de l'usine ayant été ferraillées après sa fermeture, celles qui sont en place aujourd'hui sont des acquisitions récentes pour l'animation muséographique des lieux. Le tour à mécher portant l'inscription Pinguet & fils date des années 1850-1860, celui marqué Leroy des années 1910-1920. De manière plus générale, les mandrins en bois disparaissent dans les années 1910-1920 pour être remplacés par des mandrins en acier. De même, avant 1940, les mèches sont fabriquées dans des métaux tendres qui obligent l'ouvrier à les meuler tous les cinq ou six boutons. En 1940 apparaît le carbure de stynxtène, métal beaucoup plus résistant qui donne une longévité importante aux mèches.
Propriété de la commune
1994/01/19 : inscrit MH partiellement
À signaler
Dossier individuel
1999
1999
Conseil régional Hauts-de-France - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 21 mail Albert-Ier 80000 Amiens