Verrière
Verrière hagiographique
Verrière hagiographique : Arbre de Jessé, Naissance de la Vierge
Normandie ; Orne (61) ; Alençon ; basilique Notre-Dame
61001
Anciennement région de : Basse-Normandie
Orne
Alençon
Basilique Notre-Dame
En ville
Baie 111 (façade occidentale)
Vitrail
Lancette (8) ; jour de réseau
Verre transparent : peint, grisaille sur verre, jaune d'argent, sanguine sur verre ; plomb (réseau)
La baie comprend huit lancettes trilobées surmontées de mouchettes.
Scène (Arbre de Jessé) ; scène (Naissance de la Vierge)
Registre inférieur, de gauche à droite : deux cordonniers donateurs dans leur échoppe ; naissance de la Vierge, encadrée d'architecture ; Jessé allongé tient à la main un compas (avec lequel Dieu mesure le Temps et l'homme l'Espace). De son corps s'élève le tronc de l'Arbre très feuillu, il est entouré d'Isaïe à gauche et de Jérémie à droite, qui tiennent chacun un phylactère sur lesquels on peut lire : 'levate in excelsum oculos vestros' et 'regnabit rex et sapiens erit'. A droite, trois tanneurs donateurs entourent une cuve, tandis qu'un bourrelier façonne une selle. Registre supérieur et tympan : la Vierge en gloire couronnée par un ange, autour de laquelle onze rois aux costumes chamarrés bordés de galons dorés perlés, aux chapeaux, couronnes, fermails et chaînes dorés, debout sur des corolles rouges ou blanches, et deux anges adorateurs forment une double couronne au sommet de la baie. Les sujets sont inspirés de la planche gravée correspondante des Heures de Pigouchet.
H = 630, la = 560
Bon état
Pigouchet Philippe (d'après, imprimeur)
Lieu d'exécution : Basse-Normandie, 61, Alençon
1er quart 16e siècle
1511
La verrière de la façade occidentale (baie 111) a été offerte en 1511 par la conférie dite de l''Angevine' ou de la 'Nativité' qui regroupait les artisans du cuir (l'inscription existait encore au 19e siècle). Elle serait l'oeuvre des frères Juissel : par un engagement daté du 14 avril 1516, Guillaume et Robin, membres d'un atelier qui travaillait à Alençon depuis la seconde moitié du 15e siècle, avaient en effet été déclarés responsables de la réparation des vitraux de Notre-Dame leur vie durant (c'est-à-dire jusqu'en 1545). Avant la restauration par Théodore Bernard en 1851, on pouvait lire au bas de la verrière : 'l'an MCCCCC onze les confrères de l'Angevine'. En 2012-2013, les verrières hautes de la nef, alors très endommagées, ont fait l'objet d'une grande campagne de restauration qui a permis de redécouvrir certains de leurs détails.
Propriété de la commune
1862 : classé au titre immeuble
Dossier individuel
2001
2015
Région Basse-Normandie - Direction de l'Inventaire général du patrimoine culturel Abbaye aux Dames - Place Reine Mathilde BP 523 - 14035 Caen Cedex - 02.31.06.97.33