Orgue
Orgue de choeur
Orgue de choeur
Hauts-de-France ; Pas-de-Calais (62) ; Saint-Omer ; Collégiale puis Cathédrale Notre-Dame, actuellement église paroissiale Notre-Dame
62765
Pas-de-Calais
Saint-Omer-Nord
Collégiale puis Cathédrale Notre-Dame, actuellement église paroissiale Notre-Dame
PA00108403
En ville
Inséré dans le lambris des stalles gauches du chur
Facture d'orgue
Au sol ; encastré ; à électricité
Chêne ; tilleul ; sapin ; étain
L'instrument est installé derrière les lambris du choeur, du côté nord. Les boiseries de style rocaille sont réalisées par le maître sculpteur audomarois Jean-Charles Chifflart en 1753. Les trois travées derrière lesquelles prend place l'instrument ont été évidées en partie, le cadre taillé subsistant permettant l'exposition des tuyaux de Montre en étain. Elles se sont ainsi transformées en trois plates-faces, celle du centre étant la plus étroite. Si l'installation de l'orgue s'est faite au détriment du travail de menuiserie, l'effet obtenu est toutefois loin d'être inesthétique. La partie instrumentale repose sur une charpente en bois, le fond du buffet est en chêne. La console indépendante, aménagée dans les stalles, est tournée vers l'avant. Elle possède un clavier manuel en tilleul et un pédalier en chêne. Une stalle fait office de banc. Le réservoir à un pli compensé de l'instrument, initialement actionnable par un levier manuel, se situe dans le soubassement. La tuyauterie
Coquille ; motif rocaille
H = 310 ; la = 35
En service ; en état de marche
Etat de l'instrument moyen en 1996. Bernard Bocquelet, facteur à Longuenesse (62), effectua un relevage en 1985.
Lieu d'exécution : Alsace, 68, Rouffach
2e quart 19e siècle ; 3e quart 20e siècle
1841 ; 1955
En 1841, le grand doyen Duriez décide l'achat d'un petit orgue pour le choeur afin de palier les déficiences du grand orgue qui était à cette époque dans un état déplorable. Initialement installé au milieu du choeur, l'orgue réalisé par la Maison Daublaine et Callinet en 1841, fut à l'origine d'un différend entre le conseil de Fabrique et le cardinal de la Tour d'Auvergne. Ce dernier en effet reprocha aux membres du conseil l'acquisition d'un instrument qui masquait sa stalle et privait le grand-orgue, alors en fort mauvais état, d'une somme affectable à sa réparation. Or son acquisition avait été faite à la faveur du don d'un paroissien bienfaiteur. Après le décès du cardinal, en 1851, l'orgue prit place finalement derrière les lambris du choeur.
Propriété de la commune
Dossier individuel
1996
2003
Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex