Orgue monumental : ensemble grand-orgue, positif de dos et tribune

Dénomination de l'objet

Orgue monumental ; tribune d'orgue

Appellation d'usage

Ensemble grand-orgue et positif de dos

Titre courant

Orgue monumental : ensemble grand-orgue, positif de dos et tribune

Localisation

Hauts-de-France ; Pas-de-Calais (62) ; Saint-Omer ; rue Saint-Denis ; Eglise paroissiale Saint-Denis

Numéro INSEE de la commune

62765

Aire d'étude pour le domaine Inventaire

Pas-de-Calais

Canton

Saint-Omer-Sud

Adresse de l'édifice

Saint-Denis (rue)

Nom de l'édifice

Eglise paroissiale Saint-Denis

Référence Mérimée de l'édifice

PA00108406

Milieu d'implantation pour le domaine Inventaire

En ville

Emplacement de l’œuvre dans l’édifice

En tribune occidentale

Catégorie technique

Facture d'orgue ; menuiserie ; sculpture

Structure et typologie

De tribune (chantourné) ; plan (semi-circulaire) ; à énergie humaine ; à électricité

Matériaux et techniques d'interventions

Chêne : mouluré, ajouré, décor en relief, décor en ronde bosse, décor rapporté, peint doré ; sapin ; étain

Description matérielle

En chêne mouluré teinté foncé et rehaussé de dorure, l'ensemble des buffets et de la tribune forme un tout. L'orgue monumental, porté par deux couples de colonnes ioniques, occupe ainsi toute la largeur de la nef. Le soubassement du grand buffet, second niveau d'élévation de la construction si l'on tient compte de celui des colonnes ioniques, s'étend d'un mur à l'autre de la nef. L'étage des tuyaux, flanqué aux extrémités de panneaux lambrissés, compte onze travées. On distingue un corps central de cinq travées suivant un plan semi-circulaire en retrait, et deux parties latérales inscrites dans un plan rectiligne parallèle au mur de fond. La tourelle semi-circulaire dominante du corps central est accolée de deux quarts de tourelle moins élevés lui donnant l'aspect d'une imposante pile à ressauts. Elle est flanquée de deux plates-faces à l'incurvation concave qui la relient à deux autres tourelles en piles ressautées de moindre hauteur. La silhouette générale du buffet est en A. L

Indexation iconographique normalisée

Coquille ; motif rocaille ; arceau ; volute ; instrument de musique ; putti ; sainte Cécile

Description de l'iconographie

Les entablements accueillent des statues en ronde-bosse : anges musiciens latéralement, sainte Cécile jouant de l'orgue et accompagnée d'un putto au centre. Discret et raffiné, le décor rocaille usant de coquilles, volutes, arceaux et végétaux, est distribué régulièrement sur le soubassement et l'étage. Inséré dans les panneaux ajourés ornés de trophées d'instruments de musique du garde-corps de tribune, le positif reprend le plan du grand buffet. Son corps central toutefois ne présente qu'une fine et simple tourelle moins élevée que les tourelles latérales ; l'élévation du positif suit en effet un schéma en forme de V. Cinq putti musiciens se répartissent sur les tourelles. La console en fenêtre possède trois claviers en sapin (grand-orgue, positif de dos, récit expressif) et un pédalier en chêne. Les tuyaux sont en étain, sapin et chêne.

Dimensions normalisées

H = 1250 ; la = 1110 ; pr = 2000

Précisions sur l'état de conservation

Etat de l'instrument mauvais en 1991.

Inscription

Inscription concernant l'auteur (sur partie rapportée)

Précisions sur l'inscription

GONZALEZ (plaque sur console).

Auteur de l'œuvre ou créateur de l'objet

Lieu de création

Lieu d'exécution : Nord-Pas-de-Calais, 62, Saint-Omer ; lieu d'exécution : Picardie, 60, Beauvais (?)

Siècle de création

Milieu 18e siècle ; 2e moitié 19e siècle ; milieu 20e siècle

Année de création

1752 ; 1860 ; 1882 ; 1954

Description historique

Le buffet a été commandé en 1751 au menuisier sculpteur audomarois Antoine-Joseph Piette, et livré en 1752 pour 4400 livres. Il est la dernière oeuvre connue de l'illustre atelier des Piette. L identité du facteur par contre n'est pas connue, les archives ne livrant aucune information sur la partie instrumentale. Elle pourrait toutefois être attribuable à Louis Labour de Beauvais (60), qui construisit en 1732 l'orgue de l'abbatiale Saint-Riquier (80), et effectua en 1738 un relevage de l'orgue de la cathédrale audomaroise. Après une longue période d'abandon de l'orgue et de l'église même, d'importants travaux sont confiés en 1860 au facteur audomarois Arnold Heidenreich, qui renouvelle les claviers, les sommiers, la soufflerie et le mécanisme suivant le goût romantique. En 1882, il ajoute 13 jeux aux 25 existants. Le facteur Bonneau intervient en 1894 pour réparer une série de tuyaux. En 1945, la décision est prise de reconstruire l'instrument ; un plan est établi cinq ans plus tard par la firme Gonzalez. L'inauguration de l'instrument a lieu le 2 mai 1954. Les buffets ne sont pas sans rappeler la composition de ceux de Notre-Dame de Saint-Omer, issus du même atelier. Ils s'en distinguent cependant par une certaine tendance à la ligne courbe, plus proche du goût contemporain, insérée dans une structure symétrique.

Statut juridique du propriétaire

Propriété de la commune

Date et typologie de la protection

1979/06/20 : classé au titre objet partiellement

Précisions sur la protection

Le classement concerne le buffet d'orgue et la tribune.£- Buffet d'orgues et tribune, bois sculpté, par Antoine-Joseph Piette, 1751-1752.£Inscription préalable 14 février 1979, n°88.

Intérêt de l'objet

À signaler

Cadre de l'étude

Dénomination du dossier

Dossier individuel

Date de l'enquête ou du dernier récolement

1996

Date de rédaction de la notice

2003

Adresse du dossier Inventaire

Conseil régional Hauts-de-France – service de l’Inventaire du patrimoine culturel 151 Bd Hoover 59555 Lille Cedex