Présentation du mobilier de l'église paroissiale de l'Immaculée Conception
Hauts-de-France ; Pas-de-Calais (62) ; Saint-Omer ; place de la Ghière ; Église paroissiale de l'Immaculée Conception
62765
Saint-Omer
Haut-Pont (le)
Ghière (place de la)
Église paroissiale de l'Immaculée Conception
IA62002528
En ville
2e moitié 19e siècle ; 20e siècle
Le mobilier d'origine, commencé vers 1858 (décor architectural) et achevé en 1879 (stalles et confessionnaux) est particulièrement bien conservé. En effet, sur les 89 objets ou ensembles inventoriés, 55 datent de cette époque (soit plus de trois objets sur cinq). Ce mobilier fut entièrement financé par des dons privés, et pour l'essentiel réalisé en style néo-gothique. Les objets postérieurs portent témoignage des aménagements et mises au goût du jour qui s'ensuivirent : plusieurs plâtres marquent l'évolution de la spiritualité (Sacré-Coeur rédempteur) tout comme la grotte de Lourdes présente dans le bas-côté sud ; les nombreux ornements liturgiques et objets de culte du 20e siècle témoignent de la reprise du culte après les restaurations qui suivirent les évènements de la Première Guerre mondiale (église bombardée en 1917) ; les vitraux de cette époque (verrières basses figurées des bas-côtés) montrent un goût accru pour la stylisation et la couleur. Le souvenir des deux guerres mondiales est matérialisé par un monument aux mort-retable monumental et par un autel. L'église du Haut-Pont est particulièrement riche en objets de menuiserie et ébénisterie (près de deux objets sur cinq), qui souvent font intervenir de la sculpture, et de qualité ; réalisée peu de temps après le décor sculpté monumental en pierre (portail, façade, chapiteaux). L'essentiel du décor iconographique reste cependant dévolu aux statues en plâtre moulé ; mais aussi au vitrail (verrières du choeur et des bas-côtés). L'édifice a conservé ses objets de culte : orfèvrerie, vêtements et ornements liturgiques ; aux dates échelonnées entre le 2e quart du 19e siècle et aujourd'hui. Des études récentes ainsi que nombre de signatures portées ont permis d'identifier les auteurs de 38 objets ou ensembles, soit de plus de deux objets sur cinq ; ce qui est exceptionnel. Les sculptures du décor initial sont de Charles Buisine (autels, stalles, etc, années 1860) et celles des deux confessionnaux d'Emile Sturme (1879) ; les vitraux sortent de l'atelier parisien d'Antoine Lusson fils ; le chemin de croix est une production du peintre parisien L. Chovet, et l'orgue a été réalisé par les Ets Joseph Merklin ; les cloches ont été fondues par P. Drouot de Douai ; une statue plâtre pourrait dater de cette époque, elle provient d'un atelier audomarois (Bernardi ?) ; tout comme la ferronnerie (grilles de la chapelle des fonts) produite par l'atelier local Leverd-Farjon. L'orfèvrerie, comme à l'habitude, est issue d'ateliers parisiens. Les productions du 20e siècle sont soit lilloises (vêtements de la Société liturgique et de l'atelier Heaulne, vitraux des verriers Desoutter et Boutin) soit cambrésiennes (chasubles de l'atelier Vanpoulle). Jules Vosch qui restaura les verrières du choeur après la Seconde Guerre mondiale avait son atelier à Bruxelles.
Présentation du mobilier
Statue ; harmonium ; prie-Dieu ; seau à eau bénite ; goupillon ; couronne de statue ; pied de croix d'autel ; croix de procession ; corbeille à quêter ; coquille de baptême
2010
2010
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