Statue
Dite Notre-Dame de Médous
Statue : Vierge à l'Enfant dite Notre-Dame de Médous
Occitanie ; 65 ; Asté ; église paroissiale Saint-Saturnin
65042
Campan
Église paroissiale Saint-Saturnin
IA65000121
En village
Niche centrale du retable
Sculpture
Revers plat ; revers ébauché ; plan (semi-circulaire)
Marbre (blanc) : taillé ; tilleul : taillé, peint : blanc, doré
Marbre de Carrare. Revers plat, sommairement taillé : traces d'outils. Marbre de Carrare (?), avec détails dorés : lanières et bout des sandales de la Vierge, globe de l'Enfant. Sceptre et socle de bois de tilleul : le sceptre de bois est glissé dans un tube de marbre ménagé dans la main de la Vierge ; socle semi-circulaire peint en blanc. La Vierge, debout, a une attitude à peu près frontale. Le visage très doux est régulier. Les cheveux partagés en bandeaux ondulés tombent sur les épaules. Le manteau posé sur les épaules est agrafé au milieu de la poitrine et s'enroule autour du corps en larges plis qui soulignent à peine le mouvement de la jambe droite. L'enfant au visage souriant, au corps potelé, est assis sur le bras gauche, jambes croisées.
Immaculée Conception : sceptre, chaussure, Enfant Jésus : assis, nudité, bénédiction, globe, nuée, croissant de lune
Vierge de l'Apocalypse représentée debout sur des nuées et un croissant de lune ; la Vierge, chaussée de sandales (sans semelle), tient un sceptre glissé dans sa main droite. L'Enfant Jésus, retenu par la main gauche de la Vierge, est assis contre elle : entièrement nu, jambes croisées, il tient un globe timbré d'une croix dans sa main gauche, en bénissant de sa main droite.
133 h ; 50 la Dimensions générales avec socle ; socle : h = 10, 5, la = 38.
Socle de nuées brisé (à gauche). Réseaux de fêlures : tête de la Vierge (fissure verticale), doigts.
Italie (?) ; France (?)
Lieu de destination : Midi-Pyrénées, 65, Asté, Médous
Limite 16e siècle 17e siècle
(F. Legrand) Statue provenant de la chapelle de pélerinage de Notre-Dame de Médous (détruite) à Asté. D'après la tradition, la statue fut offerte par Claire Suzanne de Gramont, vicomtesse d'Asté, marquise de Montpezat, fondatrice en 1618 du couvent de capucins chargé de desservir le pélerinage, inauguré en 1630 ; toujours d'après la tradition, la statue serait d'origine italienne, mais pourrait être également d'origine française. Le sceptre de marbre, brisé à la Révolution, fut restitué en bois, en 1793. D'après J. Duffo, la statue fut transportée dans l'église paroissiale d'Asté à la fin de 1792, le sculpteur Jean Ferrère (sculpteur de l'autel-retable du maître-autel de l'église) étant maire d'Asté.
Propriété de la commune
1908/11/30 classé au titre objet
Classée comme étant du 18e siècle.
À signaler
Sous-dossier
Ensemble du maître-autel
IM65002001
1976
1997
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