Lambris de revêtement ; lambris de hauteur ; porte ; placard
Ensemble des lambris de la sacristie
Occitanie ; 65 ; Saint-Sever-de-Rustan ; ancienne abbatiale bénédictine actuellement église paroissiale Saint-Pierre
65397
Ancienne abbatiale bénédictine actuellement église paroissiale Saint-Pierre
IA65010327
En village
Sacristie, côté nord de l'église
Menuiserie ; ébénisterie ; sculpture
D'embrasure ; encastré ; d'applique
Noyer ; châtaignier ; chêne (en plusieurs éléments) ; taillé ; ciré
Cet ensemble de lambris recouvre la totalité des murs de la sacristie. Il se compose d’éléments en bois de noyer, châtaignier et chêne, taillés et cirés. Les panneaux sont disposés selon trois niveaux : un lambris bas, des panneaux médians et des trumeaux, l'ensemble percé de nombreuses doubles portes de communication ou de placards, à panneaux chantournés. Le mur ouest comprend, au centre, la porte d'accès à la pièce depuis le vestibule, encadrée de deux placards. Côté nord, le panneau central est occupé par le chasublier surmonté d'un meuble haut à compartiments (IM65010102). De part et d'autre, deux portes de placards courbes. Vers l'est, le lambris s'organise autour d'un grand panneau central encadré de deux baies qui ouvrent sur l'ancien canal de fuite du moulin des moines. Le mur sud, quand à lui, s'articule symétriquement des deux côté d'une grande armoire encastrée dans une niche.
Ornement végétal ; angelot ; rinceau ; volute ; à cartouche rocaille ; à motif rocaille
Chaque panneau est ponctué d'éléments sculptés : bouquets de fleurs, têtes d'anges
Bon état ; remontage ; oeuvre restaurée
Milieu 18e siècle
La sacristie actuelle a été aménagée vers 1750. Auparavant elle occupait un espace, situé à l'angle sud-est de l'église, qui est devenu la seconde travée de la chapelle Sainte-Catherine. L'aménagement de la nouvelle sacristie a nécessité la création d'un vestibule à l'emplacement de l'ancienne salle capitulaire (transformée en chapelle Saint-Benoît), et l'occupation d'une salle en rez-de-cour du bâtiment des Infirmeries. En 1774 une délibération capitulaire décrit cette sacristie comme "humide, obscure, basse et toute nuë [et qu'] il seroit de la décence de la ranger et de la décorer, ce qui pouroit se faire a peu de frais en y transportant la boiserie de la seconde chambre qui donne sur la place". Cet ensemble de boiseries, dont la création pourrait dater des années 1750, époque de grands aménagements intérieurs (stalles, boiseries du bâtiment des Hôtes...), a donc été remontée et adaptée à une pièce pour laquelle elle n'était pas conçue. Cela explique que certaines portes de placards ne donnent que sur un mur. Les décors des lambris et portes de la sacristie sont très proches de ceux encore visibles dans l'aile ouest. Françoise-Claire Legrand attribue la réalisation des boiseries du monastère au sculpteur Sébastien Cazaux, élève de l’atelier Ferrère. Cet ensemble a été inscrit Monument historique au titre des objets par arrêté du 17 décembre 1986 et restauré durant les années 1990.
Propriété de la commune
1986/12/17 ; inscrit au titre objet
Dossier individuel
Lambris de couvrement
2015
2015
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